dimanche 8 février 2009

Cancer du sein, du nouveau encourageant

Des scientifiques canadiens rapportent avoir découvert avec

étonnement qu'une protéine que l'on considérait

jusqu'ici inoffensive, serait impliquée dans l'évolution

du cancer du sein.



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D'après les éléments de la recherche, la

protéine ARF1 jouerait un rôle clé dans le

processus de dissémination et de multiplication cellulaire

tumorale. On avait toujours cru que cette même protéine

présentait seulement des fonctions régulatrices

liées à un mécanisme essentiel pour l'ensemble des

cellules.





L'équipe de l'Université de Montréal et de

l'Université de l'Alberta, est la première à

mettre à l'avant la responsabilité de cette

protéine dans le développement des tumeurs au sein. Les

auteurs à l'origine de la découverte, la professeure

Audrey Claing et son équipe, ont bon espoir qu'en visant

spécifiquement cette macromolécule à l'aide de

thérapeutiques adaptées, ont pourrait peut-être en

venir à traiter ce type de tumeur efficacement.







Afin d'en arriver à ces résultats, l'équipe a

utilisé des lignées cellulaires de tumeurs du sein

envahissantes dans le but de déterminer dans quelles mesures la

ARF1 était impliquée dans la progression de cette forme

de cancer.





Lorsque l'activité de cette protéine était

entravée, l'invasivité ainsi que la multiplication des

cellules cancéreuses chutaient, tandis qu'un excès d'ARF1

entraînait une augmentation de la croissance cellulaire et de la

propagation du cancer.







Bref, à la lumière de l'enquête, les chercheurs

sont donc à même d'estimer que cette macromolécule

pourrait très bien être un jour le point de mire de

pharmacothérapies dans le cadre de traitements de tumeurs

invasives au sein.







Les travaux apparaissent dans la revue médicale Journal of Biological Chemistry.







Source: Techno-science



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