On vient d'identifier deux nouveaux gènes qui sont responsables
d'accroître les risques qu'un style de vie malsain donne plus
facilement un cancer. Cette découverte expliquerait donc
pourquoi certains grands fumeurs ou buveurs d'alcool arrivent à
un âge avancé tandis que d'autres sont parfois rapidement
vaincus par un cancer.
D'après les chercheurs, les gènes en question donnent
davantage de risques pour cinq types de cancer : peau, poumon, vessie,
prostate et de l'utérus. Le plus meurtrier de tous ces cancers
est bien sûr celui du poumon avec, au Royaume-Uni par exemple, 35
000 nouveaux cas chaque année.
Cette découverte est majeure, car elle donne maintenant les
moyens de déterminer qui a le plus de risques de souffrir
rapidement d'un style de vie qui ne serait pas vraiment sain. On estime
ainsi qu'un quart de la population a moins de risques que les autres,
car ils ne sont pas porteurs de ces gènes.
Ce sont souvent ces gens-là qui vous étonnent en
vivant vieux tout en mangeant mal et/ou fumant et/ou buvant et/ou
bronzant souvent. Jusqu'à présent, on ne savait pas
quantifier les risques que faisaient prendre ces gènes. On
savait par contre que le style de vie et l'environnement avaient un
impact fort sur la probabilité d'occurrence d'un cancer.
Ainsi, fumer a tendance à grandement favoriser un cancer du
poumon ou de la vessie. Boire favorisera différents types de
cancers comme celui du foie et manger trop de viande rouge
accroît le risque de cancer des intestins.
On s'était rendu compte de cela, mais on ne connaissait pas
jusqu'à présent l'origine. Un des chercheurs de
l'université de Leeds responsables ce cette étude affirme
que le cancer résulte d'un mélange assez complexe de
facteurs divers : génétiques et environnementaux.
Les gènes découverts vont pouvoir donner un
éclairage sur cette interaction. Les chercheurs ont
réussi à isoler ces gènes en regardant de
près plus de 33 000 « survivants » au cancer et 45
000 autres qui n'avaient jamais eu de cancer. Précisons que les
gènes identifiés ne sont pas concernés pour les
risques de certains autres cancers comme celui du sein.
Sources : Imaginascience, Telegraph
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