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mardi 25 décembre 2012

Une nouvelle arme de Cyberguerre aux USA.

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Washington est peut-être impliqué dans la création de programmes malveillants destinés à l’espionnage et à la cyberguerre. C’est ce qu’a montré l’enquête menée par des compagnies informatiques russes et américaines. Le nouveau malware est similaire à celui utilisé pour attaquer les ordinateurs des sites nucléaires iraniens. Selon les experts, de nombreux ordinateurs iraniens sont déjà infectés. Par ailleurs, des ordinateurs ont été également attaqués au Liban.

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L’enquête évoque un nouveau malware similaire à Flame et Stuxnet. C’est notamment à l’aide de ce premier que des dessins industriels auraient pu être volés en Iran et en Syrie. Le virus a été neutralisé. Mais aujourd’hui il existe un nouveau danger. Au moins trois versions sont actuellement en circulation. Kaspersky Lab confirme qu’il existe déjà des cas d’infection avérés. Cela risque d’aboutir à une épidémie sans précédent. Créer des programmes d’une telle qualité est impossible pour les compagnies privées, fait remarquer Vitaly Kamluk.
« La principale caractéristique de Flame est ce que ce virus a été créé par certaines organisations très importantes. Elles continuent peut-être de travailler sur le développement de ce virus ».
Des sources au gouvernement américain avaient reconnu l’implication de Washington dans la création de Stuxnet. Les médias américains rapportent par ailleurs que les services secrets israéliens y ont également contribué. Plus tard il a été établi que Flame et Stuxnet avaient des codes sources similaires. Kaspersky Lab n’accuse personne mais affirme que l’apparition de ces deux programmes malveillants a marqué une nouvelle étape dans le développement de la cyber-arme. Vitaly Kamluk :
« Pour la première fois un programme a traversé la frontière du monde virtuel et est entré en interaction avec les objets du monde réel. Stuxnet était capable de détruire des infrastructures matérielles. Nous sommes vraiment préoccupés par ce que ce genre d’attaques peut devenir régulier. D’autant plus qu’aujourd’hui Internet permet d’effectuer cette sorte d’attaques de façon anonyme ».
La vitesse d’action est la caractéristique la plus dangereuse de la cyberarme. Une attaque d’un site nucléaire en Iran ou de tout autre site gouvernemental dans n’importe quel pays de la région est instantanée. Et l’intervention humaine n’est plus nécessaire. T

Europe-USA: Une guerre à mort sans mort.

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« La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort … apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le Monde … C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une Guerre à mort » !


Ces mots n’appartiennent pas à un recru du FN. Ils n’appartiennent pas à un retraité adepte du gaullisme, écœuré par les nouveaux maîtres de la France. Détrompez-vous ! Ces mots sont ceux de François Mitterrand. Il les a prononcés quelques semaines avant de s’éteindre. Une guerre sans mort (apparemment !) – je doute qu’il aurait conservé la même formule aujourd’hui, alors qu’UE et OTAN ne sont que très difficilement dissociables, alors que l’OTAN est justement cet instrument vorace, incontrôlable, par le truchement duquel les USA exerce une emprise qui par sa force n’a rien à envier à l’hégémonie pluridimensionnelle de l’Empire romain.
Lorsqu’un certain David Mascré, que j’ai eu l’honneur d’avoir au téléphone la veille, déclare que la crise de l’Europe n’est pas « une crise de crédit, mais une crise de credo », son calambour n’a rien de fortuit. Bien au contraire, il fait remonter à la surface ce malaise inextricable qu’éprouve un corps, une âme, un être vivant dans son ensemble suite à un greffe qui lui est incompatible.
On nous rince régulièrement le cerveau en évoquant des valeurs unionistes européennes. Mais ces valeurs, si l’on se pose rigoureusement la question, peuvent-elles s’accorder si les nations qui tendent à s’entendre oublient leur propre visage, se livrent à un devoir d’amnésie qui rappelle un peu le travail du deuil … situation où l’on veut oublier sans tout de suite pouvoir le faire ? Je me souviens encore de cette réaction si naturelle, si humaine au moment où la France avait tiré sa révérence à la monnaie nationale. Je me souviens encore de cette mode idiote au cosmopolitisme fondé sur des idées vaguement philanthropes et, dans le fond, en oxymores saillantes, profondément intolérantes. Jamais, au grand jamais, je n’ai entendu parler de patriotisme à l’école. En revanche, j’ai plus d’une fois – ma génération a plus d’une fois – entendu dire que le patriotisme était l’apanage de gens arriérés, rétrogrades, voire fascisants. Quelqu’un entretenait adroitement cet amalgame. Qui ? Pourquoi ? C’est là qu’on rentre dans le vif du sujet, qu’on force le côté caché de la construction européenne. Adressons-nous aux faits.
Des documents déclassifiés du gouvernement américain, économiquement rassasié par la défaite et les ruines de l’Europe après la fin de la II GM, montrent que la communauté du renseignement des USA a mené une campagne dans les années 1950 et 1960 visant à favoriser l’unification de l’Europe. Une large campagne de financement est alors lancée qui fera de M. Robert Schumann et de Paul-Henri Spaak, premier ministre belge de l’époque, les bras armés d’une politique démarrée par le gouvernement Truman. Il se fait que les USA voulaient à tout prix intégrer la Grande-Bretagne à une entité qui n’existait pas encore mais que le monde anglo-saxon devait prendre sous sa tutelle idéologique. Le 26 juillet 1950, un document est signé par le Général William J. Donovan, chef du Bureau américain des services stratégiques en temps de guerre qui stipule la fondation d’un parlement à l’échelle européenne. Le projet ne pouvait être cimenté que par un système conceptuel soi-disant universalisable partant du fait que l’idée de nation, le concept d’identité en tant que tel constituait une impasse civilisationnelle dont il fallait se débarrasser au profit de la construction d’un espace sans frontières. Deux moyens avaient donc étaient mis en œuvre :
- Exploitation d’une très vieille contradiction marquant l’Europe depuis le début des Guerres de religion : contradiction entre le supranationalisme de l’entité catholique qui se veut universelle (katholikos = universel) et au souverainisme étatique très terre-à-terre du protestantisme. Il faut en outre tenir compte de l’extrême loyauté de l’entité protestante à l’idéologie anglo-saxonne.
- Lancement d’une opération de vassalisation de la vieille Europe appuyée sur la thèse de son essoufflement après les deux guerres mondiales.
Se prenant pour le nouvel Empire romain, les USA ont fait de l’Europe ce que Jules César a fait de la Gaule. Il lui a volé son âme. Il lui a fait croire que le seul avenir auquel il pouvait aspirer ne pouvait se concevoir en dehors de l’influence bienfaitrice d’un Empire a priori invulnérable. Cela étant, l’Europe n’étant pas la Gaule, il a fallu lui donner l’illusion d’une certaine souveraineté à travers cet organisme fédéral qu’est l’UE.
Ce jalon du problème introduit, je donne la parole à M. David Mascré que j’avais cité plus haut. Docteur en philosophie et en histoire des sciences, politologue, chargé de mission au ministère des Affaires étrangères, M. Mascré n’hésite pas à remonter l’histoire …

La VdlR. Comment voyez-vous la nature et l’avenir de l’UE ? S’agit-il d’une entité qui a encore des chances de s’en sortit ou d’un organisme en phase agonale ?
David Mascré. « C’est une entité qui est en situation de crise institutionnelle et politique grave qui s’enracine dans une histoire longue. La crise politique est évidemment aggravée par la crise économique et monétaire que traverse la zone euro, puisque, en réalité, l’euro était le subterfuge, le prétexte dans la conception des européistes à la construction d’une entité générale dont il devait être la préfiguration et le facteur d’accélération forcé. Donc, si l’euro est remis en cause, c’est un risque majeur pour la conception des européistes par rapport à la marche en avant vers une entité fédérale. C’est un premier point qu’il faut avoir en tête et qui aide à comprendre pourquoi, en réalité, les acteurs de l’UE feront tout, y compris le plus déraisonnable, pour sauver l’euro, n’hésitant pas à rajouter plan de rigueur sur plan de rigueur, imposant sacrifice sur sacrifice aux peuples européens, parce que, en réalité, la mécanique unioniste ne peut pas tolérer une remise en question de l’euro, en tout cas dans sa forme centrale, c’est-à-dire comme monnaie unique permettant l’intensification d’un marché et la constitution d’un glacis qui est à la fois militaire, économique et politique, notamment contre la Russie.

Mais la question en soi est bien plus ancienne. Ce qui se cache derrière la création de l’UE depuis son commencement en 1950 avec la Déclaration Schumann ou le Congrès de la Haye de 1948, c’est une volonté évidente de consacrer en fait la partition de l’Europe et d’empêcher son unification continentale. Cela rejoint des projets beaucoup plus anciens qui ont toujours été soutenus par les anglo-saxons. La hantise de Londres de l’époque napoléonienne, c’était de voir une alliance se constituer entre, notamment, la France et la Russie, entre Napoléon et le Tsar. C’est la raison pour laquelle les anglais, surtout par l’intermédiaire de la Prusse et des financiers de la haute banque allemande, ont systématiquement mis en place, avec tout un réseau d’espions, des mesures qui ont permis de noyauter et de détruire de l’intérieur le projet napoléonien, à partir du moment où Napoléon avait en tête de conquérir l’Angleterre, de contourner l’Empire anglo-saxon, soit par la campagne d’Egypte en bloquant la route des Indes, soit directement en conquérant les provinces unies, donc en faisant ce que lui-même a appelé un « revolver pointé sur la tempe de l’Angleterre ». Et bien, les Anglais n’ont eu de cesse de noyauter les grandes chancelleries européennes pour détricoter de l’intérieur ce rêve d’unité continentale qui était celui dont Napoléon était porteur. C’est la raison pour laquelle ils ont poussé une attaque de rosaire de la Prusse contre la France en 1807, au moment où Napoléon s’apprêtait à attaquer la Grande-Bretagne à partir du Camp de Boulogne, reconstituant un vieux projet de Jules César.
Donc, c’est une entreprise très ancienne, dont tous les acteurs politiques – Bonaparte, Napoléon III, Guillaume II ou bien les différents phares qui ont voulu œuvrer dans une logique de paix et d’unification du continent européen – se sont heurtés à cette volonté anglo-saxonne de division, le divide et impera étant une constante de la politique anglo-saxonne. L’Europe de 1950, s’étant constitué sur les ruines de la II GM, était un moyen d’entériner cette division géopolitique de l’Europe durable et cette sorte de paralysie institutionnelle qui était ancrée dans l’ADN même de l’UE dès sa fondation, dès sa conception ».
On aime aujourd’hui à s’interroger sur le bien ou le mal-fondé de l’eurooptimisme. Il me semble pourtant que, connaissant la vérité, comprenant que l’euro est bien plus la pierre de touche que l’adversaire du dollar, on ne saurait se montrer bien optimiste quant au sort ultérieur d’une entité qui a été fondée à des fins étrangères à ses intérêts, qui, somme toute, a été conçue comme une immense illusion asservie aux USA et détournée d’un allié eurasique prometteur. Eurooptimisme et américanisme, à ce moment-là, vont parfaitement de pair.

vendredi 21 décembre 2012

OLIVIA CULPO : MISS UNIVERS SUPER SEXY DES USA.

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Fille de Susan et Peter Culpo, son sang est celui d'une italienne et d'un irlandais de souche qui ont donné cinq enfants au nouveau monde. Les organisateurs nous apprennent que cette bombe aux gènes européens est aussi une tête puisque diplômée de l'université de Boston, militante pour l'ouverture du concours de beauté aux transgenres - même si elle est garantie 100% pure fille -, formée au chant comme au violoncelle.

D'ailleurs, Olivia Culpo a baigné dans les notes, puisqu'elle est "issue d'une famille de musiciens passionnés", nous expliquent encore les organisateurs. Lesquels précisent que la fille la plus sexy de l'univers pourrait monter un orchestre familial, chacun de ses frères et sœurs jouant de plusieurs instruments.

mardi 11 décembre 2012

Vidéo du tests du drone X-47B sur un porte-avions.

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L’avion sans pilote américain X-47B a effectué les premiers tests d’atterrissage sur le pont du porte-avions Truman Harry S ce dimanche 9 décembre. Comme prévu, son premier décollage du pont du porte-avions aura lieu en 2013.
X-47B est le premier drone embarqué américain. L’envergure des ailes du X-47B atteint 9,41 m, il peut transporter avec lui deux missiles, et atteindre l'altitude maximale 12.190 mètres, pour une portée de 2100 km. Le drone X-47B, construit grâce à l’utilisation de la technologie furtive, sera utilisé pour l'exploration et l'exploitation lors des opérations de frappe contre des cibles terrestres. L’appareil sera exploité par la Force aérienne des Etats-Unis en 2018.
Vidéo : www.youtube.com 

Un muscle artificiel en nanotubes de carbone.

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http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71675.htm
Encore un bel exploit dans le domaine des nanotechnologies !

Des chercheurs de UT Dallas ("University of Texas in Dallas"), avec leur équipe internationale d'Australie, Chine, Corée du Sud et Brésil, ont réalisé des muscles artificiels particulièrement performants à partir de fils de nanotubes de carbone. Le principe consiste à infiltrer ces fils avec de la cire de paraffine et à les mettre ensuite en torsion jusqu'à ce que des spires se forment tout du long de leur longueur. Les fils acquièrent ainsi une structure hélicoïdale. Dans cette configuration, lorsque ces fils sont soumis à une source de chaleur, la cire qu'ils contiennent se dilate en entraînant une augmentation du volume des fils en même temps que leur contraction en longueur. Lorsque la source de chaleur est stoppée, le fil récupère sa torsion initiale en se refroidissant.


Vidéo de présentation de la technologie (vidéo en anglais)Crédits : UTDallasComets

Le muscle ainsi obtenu est capable de fournir des contractions importantes et ultra-rapides, lui permettant de porter plus de 100.000 fois son propre poids, et de générer plus de 85 fois l'énergie mécanique d'un muscle naturel de la même taille. Il peut ainsi porter des charges 200 fois plus lourdes que ce dernier. Si l'on attachait une hélice à ce muscle artificiel, celle-ci pourrait être mise en rotation à une vitesse moyenne de 11 500 révolutions par minute, et ce pour plus de 2 millions de cycles réversibles. Si l'on compare le couple moteur ainsi obtenu par unité de poids, celui-ci est légèrement supérieur à celui des gros moteurs électriques.

Ces performances tiennent en partie aux propriétés exceptionnelles des nanotubes de carbone. Ces fullerènes sont les premiers produits industriels issus des nanotechnologies, connus pour être les matériaux les plus résistants et durs, avec des propriétés de résistances électrique et thermique extrêmement élevées.

Même sans l'ajout de cire, les auteurs de l'étude ont pu montrer que le fait de tordre les fils de nanotubes de carbone suffisait à entraîner une augmentation de leur coefficient d'expansion d'un facteur 10. Ce coefficient d'expansion étant négatif, cela signifie que plus le fil est chauffé, plus il se contracte. L'utilisation de la cire de paraffine présente plusieurs avantages. D'une part sa stabilité thermique est élevée et elle mouille facilement les fils de nanotubes de carbone. D'autre part, ses transitions de phase sont "réglables" (largeurs et température), et le changement de volume associé à ces transitions ainsi qu'à l'expansion thermique de la cire est important. Ainsi, en confinant la cire dans les nano-pores des fils, on obtient une configuration géométrique similaire à un muscle, avec un rapport surface/volume élevé et des conductivités thermiques et électriques importantes, ce qui augmente la vitesse de réponse du muscle.

Les experts précisent cependant que ces muscles artificiels ne sont pas adaptés pour remplacer les muscles du corps humain. La technologie promet par contre de nombreuses applications, grâce à sa simplicité de mise en oeuvre et à sa performance remarquable, telles que la réalisation de robots, cathéters, micro-moteurs, mélangeurs pour les circuits micro-fluidiques, systèmes optiques réglables, micro-valves, positionneurs et même de jouets. En effet, les fils de nanotubes de carbone peuvent être combinés entre eux : mis en torsion, tissés, cousus, tressés et noués ensemble. De plus, la cire peut-être remplacée par un autre matériau ayant la propriété de changer de volume sous certaines conditions si bien que l'activation du muscle peut avoir différentes sources : électrique, chimique ou photonique selon le cas. Toutes ces possibilités permettent le développement d'une grande diversité de matériaux et textiles, intelligents et auto-alimentés.

Dans le cas des fils infiltrés par la cire de paraffine, leur haut coefficient thermique peut être utilisé pour créer un système régulant la température sur une plage étendue de -50°C à +2 500°C. Il est intéressant de noter qu'à une température extrême de +2 500°C, nous ne connaissons pas d'autres actionneurs capables de survivre. Ainsi, on pourrait par exemple imaginer des fenêtres dont l'ouverture dépendrait de la température ambiante. Ou encore des habits dont la taille des pores s'adapterait en fonction de la température extérieure afin de fournir un confort thermique optimal.

Sur le même principe, des fils infiltrés avec un matériau changeant de volume en présence de certains agents chimiques, pourraient permettre d'obtenir une régulation chimique. On réaliserait alors des habits de protection dont les pores se refermeraient en présence des produits chimiques nocifs, par exemple lors d'un incendie. De même, des valves pourraient réguler l'écoulement d'un système selon la présence d'agents chimiques.

Les auteurs de l'étude, qui sont capables de produire des fils de plusieurs km de longueur, attendent une commercialisation rapide de leur technologie, avec la réalisation de petits actionneurs constitués de fils de nanotubes de carbone dont la longueur serait de l'ordre du cm. Le défi principal résidera ensuite dans la réalisation des plus gros actionneurs, mettant en jeu des centaines de milliers de fils individuels fonctionnant en parallèle.

mardi 4 décembre 2012

Biocarburants et algues marines.

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http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71628.htm
L'Agence Américaine de Protection de l'Environnement a réparti la production de biocarburants en quatre catégories :
=> le biocarburant cellulosique (cellulosic biofuel) produit à partir cellulose, hémicellulose ou de lignine ;
=> le biodiesel (biomass based diesel) qui est un substitut du diesel lorsqu'il est produit à partir de graisses et d'huiles non traitées avec du pétrole ;
=> les biocarburants dits "avancés" (advanced biofuel) qui représentent tous types de biocarburants à l'exception de l'éthanol produit à base d'amidon de maïs. Cette catégorie inclut les biocarburants cellulosiques et le biodiesel ;
=> les autres sources de biocarburant (renewable fuel) qui représentent la quantité totale de biocarburant utilisable dans les transports venant de sources dites "renouvelables" telles que l'éthanol de maïs.

Evoquons les biocarburants dits "avancés" et plus particulièrement, la production de biocarburants à partir d'algues. L'objectif de production pour les biocarburants à base d'algues, défini par l'Agence Américaine de Protection de l'Environnement (EPA), est de près de 3,7 milliards de litres par an d'ici 2022, sur les 79 milliards de litres prévus pour les biocarburants dits "avancés". La production totale de biocarburants en 2022 est fixée à 136 milliards de litres.

La production de biocarburants à partir d'algues marines
Selon une étude menée par l'Académie Nationale des Sciences et publiée le mois dernier dans le rapport "Développement durable des biocarburants à base d'algues" [2], les algues cultivées en eau douce, telles que les espèces Botryococcus brauniiou Chlamydomonas rheinhardii, étaient, jusqu'à aujourd'hui, les seules utilisées pour la production de biocarburants. Les contraintes associées à la culture des algues en eau douce sont autant de facteurs limitants pour l'optimisation de la production de biocarburants. On peut citer notamment l'utilisation d'une quantité importante d'eau, la nécessité de cultiver dans des milieux spécifiques (teneur élevée en nutriments et CO2, et faible teneur en sodium), ou encore la condition d'une forte luminosité.

De nombreux travaux de recherche ont été et sont menés pour optimiser les propriétés des algues pour la production de biocarburants. Comme cela a été évoqué dans deux précédents bulletins électroniques, ces projets concernent, d'une part, les procédés de culture des algues et l'optimisation de leur croissance (culture d'algues sur du fumier de porc, compréhension de la physiologie cellulaire, ... [3]). D'autre part, de nombreuses études de biologie moléculaire qui sont menées pour augmenter la teneur en huile extraite afin d'obtenir un meilleur rendement de transformation en biocarburant. On peut évoquer notamment les travaux menés par l'université de Nebraska-Lincoln ou ceux conduits par la société Solazyme en Californie [4].

Comme nouveau développement, une étude vient d'être publiée ce mois-ci par l'université de San Diego, Californie, dans la revue Algal Research [5], montrant que les algues marines cultivées en eau salée (Saltwater Algae) peuvent également être transformées en biocarburant. Cette étude, intitulée "Production of recombinant enzymes in the marine alga Dunaliella tertiolecta", a été menée par une équipe de biologistes universitaires [6], appartenant au Centre de Biotechnologie des Algues de San Diego, en collaboration avec la société Sapphire Energy, Inc. - société qui a mis au point une installation de démonstration de culture et de transformation en huile d'algues marines à Columbus, dans le Nouveau Mexique. Cette étude a été financée par le Bureau de Recherche Scientifique de la Force Aérienne (Air Force Office of Scientific Research) et le Bureau de l'Energie de l'état de Californie (State of California Energy Commission).

L'espèce d'algue marine étudiée est la Dunaliella tertiolecta qui peut accumuler une teneur importante en huile (jusqu'à 37% de son poids) et présente une capacité de croissance élevée dans des conditions d'acidité et de salinité optimales.

Les travaux aujourd'hui ne concernent plus uniquement le taux d'huile dans les cellules mais également la capacité de production d'enzymes hydrolytiques par celles-ci. Pour la réalisation de cette étude, les scientifiques ont introduit cinq gènes dans les chloroplastes des cellules des algues afin de produire cinq types d'enzymes différentes (xylanase, α-galactosidase, phytase, phosphate anhydrolase, et β-mannanase). Ces dernières pourront être utilisées au niveau industriel lors de la conversion de la biomasse en biocarburant. Ces enzymes pourront aussi permettre de faciliter la dégradation des constituants des matières premières utilisées (plantes,...) en sucres simples.

Ces nouveaux travaux vont permettre de développer la culture des algues dans de nouveaux milieux de culture, et par conséquent la production de biocarburant, en utilisant de l'eau provenant des océans. Il n'y aurait donc plus de contrainte de culture liée à l'utilisation d'eau douce. Par ailleurs, selon le Dr. Stephen Mayfield, professeur de biologie à l'université de San Diego en Californie, près de 40 millions de kilomètres carré de terres, qui ne peuvent être utilisées pour les semences actuelles car elles présentent une teneur en sel trop importante, pourraient servir de terres de culture pour les algues marines.

D'autre part, la transformation d'algues en biocarburant engendre des coproduits d'algues (biomasse de l'algue ou huile restante après l'extraction). Les auteurs de cette étude souhaitent, par la suite, étudier l'utilisation de ces coproduits pour nourrir ou enrichir l'alimentation des animaux d'élevages, comme c'est déjà le cas avec les coproduits des algues transformées actuellement.

Ces travaux s'inscrivent dans le cadre des programmes soutenus par le gouvernement américain depuis les années 1980. Ainsi, dans le cadre du dernier appel à projets du "programme de subventions pour les biocarburants avancés en vue de développer le système rural" (Rural Development's Advanced Biofuel Payment Program [7]) du Département Américain de l'Agriculture (USDA), 189 sociétés ont obtenu une subvention afin de soutenir la production et le développement de ces biocarburants. Le montant total de ces subventions s'élèvera à 15,7 millions de dollars qui seront attribués principalement en fonction de la quantité de biocarburants produite, par l'exploitant, à partir d'une source de biomasse renouvelable. Ainsi, dans le Midwest, la société Louis Dreyfus Agricultural Industries, LLC, basée dans l'Indiana et qui produit des biocarburants à partir de déchets de tous types, recevra une subvention d'un montant de 1.050.672 dollars, et la société Kansas Ethanol, LLC, basée dans le Kansas, percevra 243.938 dollars pour la production d'éthanol.

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[6] D. Ryan Georgianna, Michael Hannon, Marina Marcuschi, Alex Lewis, James Hyun

dimanche 2 décembre 2012

Plusieurs ovnis filmés au-dessus de la Floride aux Etats-Unis.

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Les 17 et 27 Novembre 2012, plusieurs ovni ont été filmé au-dessus de la Floride aux Etats-Unis. Les médias locaux en ont fait la une de leurs éditions d’informations.

Sources:

http://kdvr.com/2012/11/17/ufo-mystery-gains-national-attention/
http://www.fox4now.com/news/179556811.html
http://www.fox4now.com/news/local/181087181.html
http://www.dailymail.co.uk/news/article-2234153/Florida-residents-report-multiple-UFO-sightings.html#ixzz2CjHvtMkY

Vidéo youtube

Si cette vidéo ne fonctionne pas cliquez ici

mardi 20 novembre 2012

Comment transformer des sucres directement en gasoil?

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http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/71486.htm
La production d'éthanol n'a jamais été aussi importante aux Etats-Unis selon les données de l'Agence de Protection de l'Environnement (EPA) [1,2], avec 209 usines de production d'éthanol de maïs en 2011 (153 usines supplémentaires par rapport à l'an 2000, et 39 usines supplémentaires par rapport à 2008), plus de 52 milliards de litres d'éthanol produits en 2011 et une consommation qui atteint les 48 milliards de litres, en constante augmentation depuis les années 2000 (6 milliards de litres).

La production d'éthanol était vue par l'administration américaine comme un moyen pour contribuer à diminuer la dépendance des Etats-Unis vis-à-vis des énergies fossiles dans le secteur du transport. Depuis les années 1930 déjà, l'éthanol est mélangé à l'essence à hauteur de 6 à 10% en vue d'une utilisation pour les véhicules de transport. En 2007, l'EPA approuvait l'utilisation et la commercialisation d'un mélange essence/éthanol pouvant contenir jusqu'à 15% d'éthanol. Cependant, tous les véhicules motorisés ne sont pas en mesure d'utiliser ce carburant, la teneur importante en éthanol pouvant entrainer une dégradation précoce des composants du véhicule (réservoir et canalisations d'essence). A l'heure actuelle, une grande majorité des moyens de transport permet l'utilisation d'un mélange contenant, au plus, 10% d'éthanol.

Dans le cadre des travaux visant à optimiser l'utilisation d'énergies renouvelables dans le secteur du transport, une équipe de chercheurs d'un centre de recherche conjoint de Californie et du Midwest vient de mettre en place un procédé permettant de transformer les sucres contenus dans la biomasse directement en gasoil.

La transformation des sucres en gasoil
Une nouvelle étude, menée par des chercheurs de l'université de Berkeley, pourrait révolutionner l'utilisation de la biomasse en transformant directement les sucres, provenant des mêmes matières premières que celles utilisées pour la fabrication de biocarburant (le maïs), en gasoil. Cette étude, parue le 8 novembre dernier dans la revue Nature [3], a été réalisée en collaboration avec l'Institut des Biosciences et de l'Energie (Energy Bioscience Institute), l'université de Berkeley, le Laboratoire National Lawrence Berkeley (Lawrence Berkeley National Laboratory) et l'université de l'Illinois à Urbana-Champaign. Les travaux ont été financés par BP, entreprise spécialisée dans les énergies.

Cette étude est basée sur le principe du procédé de fermentation découvert il y a environ 100 ans par le chimiste Chaim Weizmann. Cette méthode consistait à utiliser la fermentation anaérobie de différentes matières premières (maïs, canne à sucre mais également herbe, déchets cellulosiques, ...) par la bactérie Clostridium Acetobutylicum. Cette réaction permet d'obtenir un milieu composé d'un mélange d'acétone, de butanol et d'éthanol (ABE) avec un ratio de fermentation ABE de 3:6:1.

A partir de ces travaux, Chaim Weizmann, Harvey Blanch et Douglas Clark, professeurs de chimie et de génie biomoléculaire à l'université de Berkeley, ont mis au point un procédé d'extraction, à base de solvants organiques tels que le glyceryl tributyrate, qui permet d'isoler l'acétone et le butanol du milieu de fermentation obtenu à partir du procédé de Chaim Weizmann. Cette seconde opération permet de réduire la demande en énergie nécessaire tout au long du procédé de fabrication du gasoil, et par conséquent d'en diminuer le coût de production.

En parallèle à ces travaux, Dean Toste a développé une troisième opération de catalyse chimique basée sur une réaction d'alkylation catalysée au palladium. Le couplage d'un procédé fermentaire et d'une réaction chimique permettra d'obtenir des cétones à partir du milieu réactionnel ABE, et de créer un mélange composé d'hydrocarbures de masses moléculaires plus élevées et riches en liaisons carbone. Ces molécules de densité énergétique plus élevée sont similaires à celles que l'on retrouve dans les carburants diesel ou kérosène utilisé pour les avions. Ce système de catalyse permettrait également de pouvoir faire varier la taille des chaines d'hydrocarbures afin d'obtenir de l'essence, à chaines courtes, du gasoil à chaines longues, ou du kérosène à chaines ramifiées.

Ce nouveau procédé optimisé pourrait bien voir le jour avant la fin de l'année 2022, calendrier établi par l'administration américaine pour les objectifs de production de biocarburants. Selon les auteurs de cette étude, le procédé devrait être industrialisable d'ici 5 à 10 ans. Il faut cependant transposer le procédé optimisé en laboratoire à l'échelle industrielle et dimensionner les installations appropriées existantes, ou à construire, pour mettre en oeuvre ce procédé. Les premières applications devraient se faire pour des équipements de transport militaire puis pour les équipements de transport civil (camions et trains) nécessitant des apports énergétiques supérieurs à ceux requis par le secteur automobile.

Ce nouveau procédé est similaire en début et en fin de transformation au procédé LS9, bioprocesseur consolidé de transformation des sucres en produit ciblé de type esters méthyliques d'acides gras ou alcool gras. La différence entre ces deux procédés réside dans la production de cétones à la place d'alcanes dans le milieu réactionnel. Cependant, les cétones sont des composés qui se dégradent aussi bien que les alcanes dans le diesel.

La prochaine étape de ces travaux vise l'amélioration de la rentabilité du procédé (fermentation, séparation puis catalyse chimique) par la diminution des coûts liés à la séparation des deux composés (l'acétone et le butanol) du milieu de fermentation acétone-butanol-éthanol. En effet, le coût global du procédé reste actuellement élevé (0,92 dollars/litre [4]). L'objectif est d'obtenir un procédé compétitif qui puisse être commercialisé rapidement sur le marché.

mardi 13 novembre 2012

Certains états du sud veulent leur indépendance et quitter les USA!

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La Maison Blanche devra étudier une pétition en ligne sur la sortie des Etats du Texas et de la Louisiane des États-Unis. Dans le cadre du programme « We The People », l’administration présidentielle s'est engagée à répondre à toutes les initiatives de la communauté recueillant 25.000 signatures en 30 jours, et les deux pétitions séparatistes ont respecté cette condition. La pétition sur l’indépendance du Texas a recueilli plus de 60.000 signatures depuis le 9 novembre.
Les auteurs de la pétition expriment leur mécontentement par la politique du gouvernement fédéral et lui demandent de fournir pacifiquement l’indépendance.

vendredi 10 août 2012

Washington devient Big Brother grâce à Microsoft!

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Fruit d'une collaboration étroite entreMicrosoft et la police de New York, le DAS (Domain Awarness System) surveille désormais chaque recoin de Manhattan. Pour "lutter contre le crime", l'artillerie lourde est de sortie : 3.000 caméras, des lecteurs de plaques d'immatriculation et un accès aux appels que reçoit le 911 (le 18 américain).

VIE PRIVÉE Si la ville assure que ces informations ne seront utilisées que pour protéger les citoyens, les méthodes mises en oeuvre soulèvent l'indignation. Le NYPD aura ainsi accès (et sauvegardera) des données d'ordre privé... sans l'autorisation des concernés.
Un système que Microsoft compte étendre à d'autres villes - et même d'autres pays. Sachant que l'entreprise touche 70% des bénéfices du système... on comprend qu'elle ait envie de le développer. 

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