C’est le sujet incontournable ce jeudi matin à Marseille. Dans les bistrots, dans les commerces, tout le monde ne parle que de ça : le retour de Bernard Tapie dans la cité phocéenne. Un come-back aux affaires à travers le rachat de La Provence.
"On le savait qu’il reviendrait commente Jean à la sortie du métro. Après, je ne sais pas ce qu’il veut vraiment, on verra". Gérant d’un bar-tabac dans le quartier de la préfecture, Pierre se dit "pourquoi pas ? Il peut apporter son dynamisme pour Marseille". D’un œil amusé, un client l’interpelle et lance ironique : "tu as raison, il ne manquait plus que lui !".
"On le savait qu’il reviendrait commente Jean à la sortie du métro. Après, je ne sais pas ce qu’il veut vraiment, on verra". Gérant d’un bar-tabac dans le quartier de la préfecture, Pierre se dit "pourquoi pas ? Il peut apporter son dynamisme pour Marseille". D’un œil amusé, un client l’interpelle et lance ironique : "tu as raison, il ne manquait plus que lui !".
"Je ne lirai plus La Provence"
Ancien patron de l’Olympique de Marseille, Bernard Tapie enfile avec le rachat de La Provence les habits de patron de presse. "Une bonne nouvelle pour Roger, lecteur assidu du quotidien local. Aujourd’hui, ce journal, c’est rien, c’est plat. Il mettra un grand coup dans la fourmilière, c’est ce que les gens attendent".
Assis à une table du bar, Marc déguste son café avec amertume. "Je ne lirai plus ce journal" assure-t-il. Un rejet non pas pour des raisons éditoriales mais plutôt par rapport au passé sulfureux de Bernard Tapie. "Je ne veux pas donner un centime à ce type-là. C’est un populiste, une véritable girouette qui ne pense qu’à faire des affaires. Son but, c’est l’argent".
Un tremplin vers la mairie
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