DinotoxtrA: Le krack boursier?

ébut octobre, plusieurs quotidiens ont annoncé que la France entrait en récession. Les mots "krach", "croissance négative" ou encore "plan Paulson" se sont brusquement imposés dans les discussions. Certaines célébrités se posent peut-être même des questions sur le devenir de leurs deniers. Retour sur ces people qui sont censés ne pas connaître la crise !

Le Dow Jones, le Nasdaq ou le CAC 40 jouent aux montagnes russes. Pendant ce temps-là, la vie continue-t-elle d'être un rêve éveillé pour de nombreux people dont les comptes en banque affichent des chiffres qui pourraient bien vous faire frémir ? Il semble bien que oui ! A commencer par l'animatrice Oprah Winfrey qui est - et ce n'est plus un secret pour personne - la femme la plus influente du paysage audiovisuel américain. Avec une fortune totale estimée à 2,5 milliards de dollars, elle fait partie des personnalités les plus riches du monde qui n'ont pas besoin de s'inquiéter. Cette ancienne "Miss Black Tennessee" qui a gagné pas moins de 275 millions de dollars l'an dernier, n'est pas la seule à être tranquille.

Son compatriote le champion de golf Tiger Woods a lui aussi fait le plein de billets verts. De son côté, il a engrangé en 2007 pas moins de 115 millions de dollars. Et depuis 1996 qu'il parcourt le green, le sportif le plus riche de la planète aurait amassé une fortune estimée à plus de 700 millions de dollars !
Un autre athlète a su remplir à ras bord ses tirelires, il s'agit du footballeur David Beckham qui a empoché l'an dernier 50 millions de dollars dont 5,5 millions correspondent à son salaire de joueur. Comme de nombreux sportifs, sa fortune (environ 218 millions de dollars) s'est essentiellement constituée grâce à ses contrats publicitaires avec les rasoirs Gilette ou encore les sous-vêtements Emporio Armani.

D'ailleurs, le créateur italien Giorgio Armani n'est pas en reste question finance. L'homme est à la tête d'une fortune d'un montant de 5 milliards de dollars ! Toujours au rayon mode, Ralph Lauren détiendrait, lui, 4,2 milliards de dollars. Le cercle des milliardaires n'est pas si étendu qu'il n'y paraît parmi les people. Beaucoup de prétendants et si peu d'élus. Le co-fondateur de Microsoft Bill Gates qui a obtenu son ticket d'entrée il y a belle lurette, occupe toujours la première place des personnalités les plus riches avec 58 milliards de dollars au compteur.

Aussi le cinéaste George Lucas et ses 3,9 milliards ou encore Richard Branson et ses 4,4 milliards de dollars font tout de même pâle figure. Mais peu importe, le principal étant de ne pas être tourmenté par la crise financière. Alors l'homme d'affaires Donald Trump et le cinéaste Steven Spielberg sauront se contenter de leur 3 milliards de dollars chacun quand l'écrivaineJ.K Rowling saura se satisfaire de son seul et unique milliard. La Britannique peut remercier la sortie du dernier tome de la saga Harry Potter en juillet 2007 qui lui a rapporté 300 millions de dollars (15 millions d'exemplaires vendus en à peine 24 heures...).

Pour d'autres célébrités, même s'ils ne sont pas milliardaires (tout du moins, pas encore), leurs revenus et leurs petites économies leur permettent de voir venir. La chanteuse Beyoncé Knowles a quand même empoché 80 millions de dollars l'an dernier (dont 10 millions rien qu'en contrats publicitaires), tout comme l'acteur Will Smith. Le comédien Johnny Depp n'est pas bien loin puisqu'il aurait encaissé 72 millions de dollars quand les cachets de sa collègue Cameron Diaz s'élèvent à 50 millions de dollars !

Mais quelques célébrités ne sont pas à l'abri de la crise boursière apprend t-on dans le dernier numéro du magazine Point de Vue. Franck Dedieu, journaliste à L'Expansion interviewé en tant qu'expert pour l'occasion, explique que "contrairement aux idées reçues, les riches vont payer un lourd tribu à la crise." Par exemple, la reine de Grande-Bretagne, Elisabeth II aurait déjà perdu aux alentours de 80 millions d'euros (sur une fortune estimée à 760 millions). Et pour le prince Al-Waleed, la crise se traduit surtout par un manque à gagner de 3,6 milliards de dollars.

Si même être riche n'est plus une garantie d'échapper à la grande dépression...

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