Bien que pas complètement aboutie, la découverte des chercheurs de l'université de Tucson comble l'une des lacunes de la technologie. Il était impossible de modifier un homogramme, une fois affiché. Ils ont ainsi mis au point un système de projection en 3D dans un cube de 10 cm sur 10 cm, qui permet d'enregistrer en quelques minutes une image pouvant rester en place plusieurs heures. L'image ainsi projetée peut aussi être effacée et mise à jour à volonté.
Selon la revue "Nature" qui décrit les travaux, Savas Tay, Pierre Blanche, Nasser Peyghambarian ont dû développer un matériau réfléchissant la lumière à presque 100%, rapidement inscriptible, qui permette de conserver l'image longtemps, de l'effacer rapidement - le tout sur une surface de taille suffisante.
Dans les photopolymères classiques, les deux faisceaux lasers nécessaires à la création de l'image 3D provoquaient une réaction chimique modifiant l'indice de réfraction de la lumière du matériau. Cette réaction permettait de stocker les informations d'amplitude et de phase de l'onde lumineuse, nécessaires à la projection de l'image 3D, mais l'opération ne pouvait pas être répétée.
Cette nouvelle technique devrait disposer d'un large champ d'application, notamment « dans des contextes militaires ou médicaux, des simulations de situations sur le terrain ou en guidage pour la coelioscopie » en chirurgie. Mais aussi selon "The Telegraph" dans les domaines du cinéma et de la télévision.news.fr
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