mardi 12 mars 2013

Des anciens de la NASA contestent le réchauffement climatique.



Des anciens de la NASA contestent le réchauffement climatique.

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Le réchauffement climatique devient aujourd'hui une priorité nationale et internationale. Pour preuve, à quelques jours du premier tour de la campagne présidentielle française, de plus en plus d'hommes politiques semblent inclure dans leurs programmes respectifs des idées plus ou moins « vertes ». Néanmoins, d'anciens scientifiques de la NASA réfutent la thèse selon laquelle l'homme est le seul fautif dans ce (pseudo?) réchauffement climatique. 

Ces objections, nous les devons à 49 anciens employés de l'agence spatiale américaine, plus connue sous l'acronymeNASA. Ces derniers n'hésitent pas à mettre avant une thèse selon laquelle la NASA défendrait beaucoup trop la théorie du réchauffement anthropique. 

 

Persuadés de leurs convictions, ces astronautes retraités n'ont pas hésité à envoyer une lettre à Charles Bolden, actuellement administrateur de la NASA. Lettre rendue publique, et accessible ici. Dans celle-ci, nous pouvons lire notamment le mécontentement des 49 hommes qui remettent en cause les études menées par le GISS sur le climat. 

Ces accusations très sérieuses ont été lancées par des personnes parmi lesquelles nous retrouvons Harrison Schmitt (Astronaute de la mission lunaire Apollo 17), Walter Cunningham (Apollo 7), Michael Collins (Apollo 11), Richard Gordon (Apollo 12), Al Worden (Apollo 15), Charles Duke (Apollo 16) pour les principaux ! Mais également Christopher Kraft, du Kenedy Space center basé en Floride (USA). 

L'accusation officielle 

Concrètement, la NASA est accusée par toutes ces personnes d'être pro-réchauffement. En d'autres termes, l'agence américaine remettrait sur le dos de l'humanité toutes les causes du réchauffement climatique connues actuellement (trous dans la couche d'ozone, fonte des glaciers en Antarctique, etc...). D'ailleurs, le message a clairement été passé dans cette lettre citée précédemment. En voici cependant un extrait relatant cette information : 

« Nous croyons que les affirmations de la NASA et du GISS, selon lesquelles le dioxyde de carbone d'origine humaine a un impact catastrophique sur le changement climatique global, ne sont pas prouvées, spécialement quand elles prennent en considération des milliers d'années de données empiriques. 

Avec des centaines de climatologues bien connus et des dizaines de milliers d'autres scientifiques déclarant publiquement leur non-croyance en des prévisions catastrophiques, qui viennent particulièrement du GISS, il est clair que la science n'est PAS établie ». 

Vous l'aurez compris, c'est par manque de preuves concrètes que les anciens astronautes portent ces accusations. Pour eux donc, le lien, paraissant irréfutable jusqu'à maintenant, entre les émissions de CO² provenant des activités humaines et le réchauffement climatique observable ne serait tout simplement pas fondé et par conséquent, purement et simplement inexistant ! Ce n'est pas sans rappeler ce qu'expliquait récemment Naomi Oreskes sur la stratégie qui consiste semer le doute en demandant toujours plus de preuves. 

 

Et pourtant... 

Malgré ces accusations, la NASA indique fort légitimement que les dernières mesures effectuées par GISS indiquent clairement que l'année 2011 fût la plus chaude depuis 1880... Si ce résultat en était resté là, les doutes auraient pu subsister étant donné qu'en 1880, l'activité humaine n'était pas si développée qu'aujourd'hui... Malheureusement, l'agence spatiale américaine insiste bien sur le fait que les 9 des 10 années les plus chaudes ont eu lieu depuis 2000. Les faits scientifiques semblent donc être au rendez-vous ! 

Quel intérêt pour les anciens astronautes ? 

C'est en effet une question tout à fait légitime étant donné qu'à première vue, ces "papys de l'espace" ne semblent pouvoir tirer aucun avantage en publiant une telle information. 
Et pourtant en y regardant de plus près, il ne faut pas longtemps pour se rendre compte que les principaux acteurs du projet consistant à écrire une lettre à la NASA ont des liens avec Leighton Steward (directeur de EOG) mais également directeur d'une association dont l'objectif est « d'éduquer le public sur les effets positifs de plus de CO2 dans l'atmosphère ». 

Quant à Harrison Schmitt, d'après Ciel&Espace, il fût financé par la compagnie pétrolière ExxonMobil... Suite à ces constatations, la question peut donc être posée. Ces accusations étaient-elles bien objectives ? Le débat est ouvert...



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