«Les gens ont toujours eu une attirance pour ce qui est bizarre, pour le paranormal, qu’on soit persuadé que ces phénomènes existent ou non. La vie est de plus en plus rassurante en Occident, il y a de moins en moins de soucis. Il y a un manque de piment que le paranormal vient combler, surtout au cinéma où les moyens employés permettent d’aller plus loin dans la peur», indique Régis Olry, professeur du cours La science face aux phénomènes paranormaux à l’UQTR.
Le monde paranormal semble peu imprégner notre quotidien, mais M. Olry cite quelques exemples troublants. L’Hebdo Journal l’a rencontré à l’occasion de la célébration de l’Halloween. «Le cas de syndrome de possession démoniaque d’Anneliese Michel a été rendu célèbre par le film L’Exorcisme d’Emily Rose. Il s’agit d’un cas documenté puisqu’il a fait l’objet de procès. Les exorcistes ont été accusés au criminel», raconte-t-il. La jeune Annelise est morte le 1er juillet 1976 au terme d’un dernier exorcisme.
25 000 demandes d’exorcisme
Encore aujourd’hui, en Europe, on recense 25 000 demandes d’exorcisme par année en France.
«Récemment, une famille française affirmait que sa fille était possédée par un démon. Les parents leur ont fait boire de l’eau salée pour faire sortir le démon. Ils lui en ont trop fait boire. Son taux de sodium a explosé et elle est morte», soutient M. Olry.
Autre histoire sordide, en Russie celle-là: «Une adolescente montrait des comportements de possession. Les parents ont pensé à l’exorciser. Mais sa mère était convaincue dur comme fer que le démon se trouvait dans les intestins de sa fille et elle l’a éventrée. Ça, c’est parce que la mère croyait au diable.»
«Récemment, une famille française affirmait que sa fille était possédée par un démon. Les parents leur ont fait boire de l’eau salée pour faire sortir le démon. Ils lui en ont trop fait boire. Son taux de sodium a explosé et elle est morte», soutient M. Olry.
Autre histoire sordide, en Russie celle-là: «Une adolescente montrait des comportements de possession. Les parents ont pensé à l’exorciser. Mais sa mère était convaincue dur comme fer que le démon se trouvait dans les intestins de sa fille et elle l’a éventrée. Ça, c’est parce que la mère croyait au diable.»
Le diable et l’enfer
Dans un sondage dévoilé en 2005 aux États-Unis, on apprend que 60% des personnes sondées avouent croire au diable et à l’enfer, 14% disent avoir déjà visité une maison hantée et 9% disent avoir eu un contact avec un fantôme.
Comme le Québec est une société plus récente, on ne dénombre pas vraiment de grands cas d’exorcisme ou de phénomènes paranormaux de grande envergure.
Comme le Québec est une société plus récente, on ne dénombre pas vraiment de grands cas d’exorcisme ou de phénomènes paranormaux de grande envergure.
Les Japonais, maîtres de l’horreur
«La peur est à la base de la vie. Vivre, c’est survivre, donc éviter les dangers. C’est ancré en chacun de nous. On a toujours peur de quelque chose. Dans les sociétés où l’on côtoie moins la peur, les gens compensent ce manque comme ils peuvent. La littérature et le cinéma d’horreur peuvent être efficaces. Je ne pense pas que les pays vivant des situations dramatiques cherchent à avoir peur», souligne Régis Olry.
Ce sont les Asiatiques qui seraient les plus friands de cinéma d’épouvante.
«Personnellement, je collectionne les films de fantômes asiatiques. Ils exploitent une théorie cinématographique qui mise sur un ensemble de conditions pour atteindre un niveau de peur supérieur. Par exemple, cette théorie stipule que le film doit se dérouler dans un environnement du quotidien pour que le spectateur s’y reconnaisse et se sente plus impliqué dans le récit. Aussi, il ne faut voir que le point de vue de l’être humain, pas celui de la créature paranormale», précise M. Olry.
Fait cocasse: au Japon, ce sont surtout les adolescentes qui sont ciblées par le cinéma d’épouvante.
Ce sont les Asiatiques qui seraient les plus friands de cinéma d’épouvante.
«Personnellement, je collectionne les films de fantômes asiatiques. Ils exploitent une théorie cinématographique qui mise sur un ensemble de conditions pour atteindre un niveau de peur supérieur. Par exemple, cette théorie stipule que le film doit se dérouler dans un environnement du quotidien pour que le spectateur s’y reconnaisse et se sente plus impliqué dans le récit. Aussi, il ne faut voir que le point de vue de l’être humain, pas celui de la créature paranormale», précise M. Olry.
Fait cocasse: au Japon, ce sont surtout les adolescentes qui sont ciblées par le cinéma d’épouvante.
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