vendredi 28 décembre 2012

Pourquoi et comment sommes différents des singes?

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Même si nous pouvons trouver pas mal de ressemblances, notre physique et physiologie ou susceptibilité aux maladies ne sont pas si proches que cela de nos cousins. En attendant, nous avons une base génétique extrêmement similaire et les biologistes ne se retiennent pas de nous le rappeler sans cesse pour nous faire descendre de notre piédestal anthropocentrique… 
Cette question ne nous concerne en réalité pas uniquement ! Les scientifiques se demandent depuis longtemps pourquoi les espèces vertébrées qui ne se ressemblent pas tant que cela et ne se comportent pas de la même manière partagent toutefois un répertoire si semblable de gènes. 





Une équipe de chercheurs a séquencé et a comparé la composition de centaines ou milliers messages génétiques dans des organes similaires entre espèces (cerveau, cœur, foie…), de la grenouille à l’humain. Ils ont trouvé quelque chose de très intéressant : la grosse différence se joue en réalité au moment d’une étape cruciale de la traduction de l’ADN afin de réaliser des protéines. Cette étape se nomme l’épissage alternatif. Par le biais de ce processus, l’épissage alternatif réalise des protéines multiples à partir d’un seul gène. Cela a modifié énormément la structure et la complexité des messages génétiques durant l’évolution des vertébrés. 

Le même processus jouerait un rôle considérable dans notre susceptibilité aux maladies. Une des découvertes surprenantes de l’étude est que ce processus d’épissage génétique est plus prévalent chez l’humain et les primates que les autres animaux étudiés (souris, poulet…). Nous (primates) serions bien… uniques ! (sur cet aspect)

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