http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/70746.htm
Pour la plupart, les microorganismes vivent fixés entre eux et, de préférence, à une surface, formant ainsi ce que l'on appelle des biofilms qui peuplent notre environnement quotidien (hôpitaux, jardins, salles de bains, réfrigérateurs ...). La cohésion de ces assemblages tridimensionnels que sont ces biofilms est assurée par une matrice organique constituée d'eau et de biopolymères autoproduits qui lui confèrent ses propriétés visco-élastiques. Il faut savoir que les cellules d'un biofilm peuvent être 1.000 fois plus tolérantes à l'action d'un agent antimicrobien que leurs homologues dispersées dans un liquide. Or l'organisation spatiale d'un biofilm est capitale dans les mécanismes de cette tolérance. Induisant en effet une grande diversité dans la physiologie des cellules incluses, elle peut interférer au coeur du biofilm avec les processus de diffusion et de réaction des principes actifs.
Dans ce contexte, les résultats des travaux des chercheurs de l'Unité MICrobiologie de l'ALImentation au service de la Santé (MICALIS) du Département Microbiologie et Chaîne Alimentaire du Centre INRA de Jouy-en-Josas qui viennent d'être publiés le 2 juillet dernier dans la revue PNAS, sont importants. Ces chercheurs ont en effet démontré que certains biofilms contiennent spontanément une sous-population de bactéries mobiles capables de sillonner la matrice dans ses trois dimensions. Or ces mouvements continus dessinent un réseau de pores transitoires qui améliorent les transferts de matière au sein du biofilm et permettent ainsi l'irrigation des couches les plus profondes. Ce phénomène, les chercheurs l'on observé également lors de l'ajout de bactéries mobiles à la surface de biofilms installés et constitués d'autres espèces comme Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Listeria Monocytogenes.
Dès lors, et sachant que la perforation de la matrice des biofilms par des bactéries mobiles peut faciliter la pénétration de substances toxiques, comme l'ont montré les chercheurs, il devient possible d'envisager l'utilisation d'une nouvelle stratégie biologique tant dans l'industrie que pour lutter contre les infections chroniques cutanées, nasales ou digestives.
Dans ce contexte, les résultats des travaux des chercheurs de l'Unité MICrobiologie de l'ALImentation au service de la Santé (MICALIS) du Département Microbiologie et Chaîne Alimentaire du Centre INRA de Jouy-en-Josas qui viennent d'être publiés le 2 juillet dernier dans la revue PNAS, sont importants. Ces chercheurs ont en effet démontré que certains biofilms contiennent spontanément une sous-population de bactéries mobiles capables de sillonner la matrice dans ses trois dimensions. Or ces mouvements continus dessinent un réseau de pores transitoires qui améliorent les transferts de matière au sein du biofilm et permettent ainsi l'irrigation des couches les plus profondes. Ce phénomène, les chercheurs l'on observé également lors de l'ajout de bactéries mobiles à la surface de biofilms installés et constitués d'autres espèces comme Staphylococcus aureus, Enterococcus faecalis, Listeria Monocytogenes.
Dès lors, et sachant que la perforation de la matrice des biofilms par des bactéries mobiles peut faciliter la pénétration de substances toxiques, comme l'ont montré les chercheurs, il devient possible d'envisager l'utilisation d'une nouvelle stratégie biologique tant dans l'industrie que pour lutter contre les infections chroniques cutanées, nasales ou digestives.
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