La série a eu droit à un long reportage dans le New-York Times. Alors, qu’inspire le Mistral aux Américains ?
« Après des années d’études, les Français ont enfin réussi à maîtriser l’art du soap. » C’est par ce compliment moqueur que débute l’article consacré aujourd’hui par le prestigieux New-York Times à la série culte de France 3 : Plus Belle la vie.
Le journaliste y décrit les familles qui donnent vie au quartier du Mistral tous les soirs : les Nassri d’Algérie, les Torres d’Espagne, les Leserman dont la grand-mère a survécu à l’Holocauste, les riches Frémont et leur fille lesbienne, les Estève dont le fils a divorcé pour se mettre avec un homme…
Un côté multi-culturel et une représentation des minorités que salue le journal.
L’article s’étonne tout de même que le public soit resté fidèle, malgré le récent changement d’horaire, à « Life is so sweet » en Version US. Une traduction ironique quand on sait que la série a réussi à accrocher le public en introduisant meurtres, viols et drogue dans ses intrigues.
Pour le New-York Times, si Plus Belle la Vie a autant de succès c’est grâce aux ateliers d’écriture qui réunissent une équipe de 20 scénaristes travaillant sur trois intrigues en même temps. Une technique qui viendrait d’Hollywood. Histoire de souligner que la série doit un peu de son succès aux Américains et à ses aînées, comme les Feux de l’amour, qui existent depuis des décennies.
Si ça continue, Charles Frémont va devenir l’homologue français de Victor Newman. S’il n’a pas pris sa retraite avant, of course…source.
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