Dans une longue interview accordée à toutelatele.com, Philippe revient sur son élimination mais aussi sur le clash avec Moundir
Voici l’interview dans son intégralité
Jérôme Roulet : Qu’avez-vous ressenti lors de cette élimination inédite dans l’histoire de Koh-Lanta, à l’issue du rendez-vous des Ambassadeurs ?
Philippe : Sur le moment, je l’ai très mal vécu et ça se voit clairement sur les images. J’ai été éliminé sur un tirage au sort. J’aurai préféré être éliminé sur une épreuve sportive au moins j’aurai pu m’en vouloir pour quelque chose.
Jérôme Roulet : Surtout que vous sembliez être déterminé à aller jusqu’au bout de l’aventure…
Philippe : J’ai la gagne en moi ! A partir du moment où on nous offre l’opportunité de participer à un jeu comme ça, qui plus est Le retour des héros, on se doit d’être à la hauteur de la sélection et de la confiance que l’on vous a faite en vous sélectionnant.
Jérôme Roulet : Lors du conseil des ambassadeurs, pourquoi ne pas avoir joué la carte de la stratégie en acceptant le deal de Catherine ?
Philippe : C’était hors de question que je lâche un rouge. J’ai eu un bon feeling et trop d’amitiés avec Emilie, François-David et Clemence. On me prend pour un grand stratège depuis le début alors que je suis un stratège du dimanche… J’agis d’instinct et sans arrière-pensée, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser.
Jérôme Roulet : Et à aucun moment, Catherine n’a flanché lors du conseil ?
Philippe : Non ! Quand elle m’a dit qu’elle s’était rendue à la réunion de son propre chef, j’ai compris qu’on allait au casse-pipe. Mais j’ai tout tenté pendant les 25 minutes du conseil. J’ai essayé de la soudoyer dans tous les sens, mais y’a pas eu moyens ! (rires) Elle est vraiment très difficile en affaires. Et puis, elle avait une carte à jouer, et elle l’a magnifiquement bien jouée …
Jérôme Roulet : Ce retour des héros a été marqué par de vives altercations avec Moundir, dont une très forte lors de son élimination. N’y avait-il pas un peu show là-dessous ?
Philippe : Oui, je pense qu’il y a un peu de show ! Lors de son élimination, Moundir me provoque et ça vous ne l’avez pas vu à l’écran. Pourtant, je passe pour un gros provocateur en lui disant « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ». En fait, c’est une réponse à une affirmation qu’il m’a faite avant et que l’on n’a pas vu. Quand les candidats s’en vont, Denis Brogniart leur donne l’opportunité de s’adresser à chaque candidat et de leur dire un mot. Moundir me dit texto en me regardant dans les yeux : « Je ne sais pas quel père tu peux être pour tes enfants… »
Jérôme Roulet : C’est ce que l’on peut appeler de la provocation…
Philippe : C’est plus que ça ! C’est blessant ! A ce moment là, je sors de mes gonds. Et c’est là qu’il tombe son sac à dos et qu’il vient vers moi. Mais je vais tout vous avouer… J’ai demandé personnellement à la production que le « Quel père tu peux être pour tes enfants » de Moundir ne soit pas diffusé. Je ne voulais pas que mes enfants puissent interpréter cela de je ne sais quelle façon. Alors, sa phrase a bien été coupée, mais par contre ma réaction est restée ! C’est pour ça que je passe pour un provocateur dans cette séquence.
Jérôme Roulet : Ce départ de Moundir est l’apothéose de votre altercation. Cependant, on a senti que vous n’aviez guère d’affinités avec lui…
Philippe : Ce n’est pas faux, mais il n’en avait pas non plus avec moi !
Jérôme Roulet : L’équipe rouge n’était-elle pas au cœur d’une stratégie dès le premier jour ?
Philippe : Oui… mais l’initiateur de la première stratégie, ce n’est pas moi. Je n’ai fait que me défendre et assurer ma survie sur le camp. S’il n’y avait pas eu une stratégie élaborée par Christelle, on n’en serait jamais venu là. Ensuite, quand Moundir a appris que je m’étais lié avec les trois jeunes, il n’y a eu aucun moyen de discuter. C’était un point de non-retour.
Jérôme Roulet : Christelle serait-elle donc responsable du déchirement de l’équipe rouge ?
Philippe : C’est parti de Christelle qui a eu des remords et a décidé de casser son alliance. Elle s’est liée d’entrée de jeu avec François-David et Emilie, et a jeté le discrédit sur l’équipe. Moi, j’ignorais totalement l’existence de cette alliance. Au final, Clémence ou moi devions sauter si on perdait une épreuve d’immunité. Quand je l’apprends, je prends alors le contrepied, et je m’allie avec FD, Emilie et Clémence. Moundir, je l’écarte car il est très proche de Christelle. On avait l’impression qu’il ne fallait pas trop les déranger…
Jérôme Roulet : Pour Jean-Luc, les alliances étaient faites avant même l’entrée dans le jeu, car les candidats correspondaient entre eux par mail. Pensez-vous cela possible ?
Philippe : Je n’ai correspondu avec personne, et je n’ai absolument pas fait d’alliance avant le jeu. Jamais de la vie ! A la base, je ne les connaissais pas ! Je les ai vus à la télé comme tout le monde.
Jérôme Roulet : Au final, vous rejoignez Moundir quand il dit que les rouges sont des hypocrites…
Philippe : Oui, mais la société dans laquelle nous vivons est une société d’hypocrites. Donc je ne suis pas tombé des nues quand j’ai vu que certains individus essayaient de tirer la couverture à eux. J’ai pris le train en route et j’ai essayé de me défendre au maximum.
Jérôme Roulet : Une fois Moundir éliminé, le jeu a-t-il pris une autre tournure au sein de l’équipe rouge ?
Philippe : (dubitatif) Au moment où Moundir s’en va, il y a eu plusieurs heures de disputes auparavant. Et ce n’est pas un vain mot ! C’est des crises, des hurlements, tout le monde s’explique. Quant Moundir quitte le jeu, il y a donc un flou… Il n’y a plus de cohésion d’équipe. À ce moment-là, c’est le commencement de la fin. La situation ne devient plus gérable du tout !
Jérôme Roulet : Attendiez-vous avec impatience la réunification pour que cela relance le jeu ?
Philippe : Oui et non. Car on ne savait pas quand cela allait arriver ! A chaque fois qu’on a essayé de déjouer les stratégies de la production, ils nous ont pris à contre-pieds et pour ça ils sont super balaises ! Et puis, les jaunes étaient mieux organisés de nous. Ils avaient un vrai chef en la personne de Tony. La cohésion des jaunes a créé l’explosion des rouges !
Jérôme Roulet : Que pensez-vous des différents propos tenus à votre encontre par Moundir dans les médias ?
Philippe : Je suis vraiment choqué car, en gros, d’après ce que j’ai lu je suis un « raciste » -ça, c’est la pire insulte que l’on puisse faire à un être humain et c’est humiliant pour les vraies victimes du racisme-, je suis un lâche, un faible, un hypocrite… Et encore, je crois savoir que les journalistes ont dit stop car ils ne pouvaient pas tout écrire !
Jérôme Roulet : Comment réagissez-vous ainsi que vos proches ?
Philippe : Ça ne fait jamais plaisir de lire de telles saloperies ! Il faut quand même garder les pieds sur terre, c’est un jeu et une aventure humaine extraordinaire. Mes enfants n’ont pas accès à ça, parce que je ne veux pas. C’est pour eux que j’ai fait couper la réflexion de Moundir au montage. Bref, j’essaye de prendre ça avec humour et avec le recul nécessaire. Maintenant, Moundir a une marque de vêtement, il a besoin d’une notoriété pour la monter, mais je pense qu’il n’avait pas besoin de balancer des saloperies comme ça sur mon compte pour faire sa promo.
Jérôme Roulet : Malgré tout, n’avez-vous pas l’impression d’être soutenu par une grande partie du public ?
Philippe : (il s’énerve) Oui mais quand Moundir me traite de raciste putain moi ça me fait bondir ! Je suis à des années lumières de ça ! Vous savez quand vous êtes accusé de ce genre de saloperies, vous passez votre temps à vous justifier. Et au bout de compte, les gens finissent par croire que vous êtes vraiment raciste ! C’est comme ça, ça me blesse, mais j’y peux rien, je suis tombé dans ce merdier, il faut que je m’en sorte de la meilleure façon possible ! Malgré cela, je garde vraiment un super souvenir de ce Koh-Lanta, j’ai vu des choses magnifiques, et je suis passé par des moments d’émotions très forts. Au final, dans quelques mois, je ne garderais que ça.
Jérôme Roulet : Que souhaiteriez-vous dire à Moundir pour que le jeu se calme ?
Philippe : Mais vous pouvez dire ce que vous voulez à Moundir, c’est un électron libre, il fait ce qu’il veut. On a même l’impression qu’il tient la télévision à bout de bras ! Y’a qu’à voir dans + Clair (Moundir était l’invitée de l’émission le 31 janvier, ndlr) ! Je remercie d’ailleurs Canal+ avec leur dialogue unilatéral, et une seule version des faits, celle de Moundir ! Quand y’a une explication, il faut qu’il y ait les deux parties, sinon c’est un monologue ! Alors, Moundir peut faire son show, mais ce n’est pas la peine de salir les gens !
Jérôme Roulet : Malgré cette affaire, avez-vous un favori pour ce retour des héros ?
Philippe : Pour moi, c’est Tony. Ce mec-là, je l’ai vu évoluer dans le jeu. C’est une force de la nature, c’est un type bien qui sort du lot. Il le mérite.
Jérôme Roulet : Avez-vous ressenti de réelles différences entre ce Retour des héros et votre Koh-Lanta 4 ?
Philippe : Absolument, c’est beaucoup plus difficile. Les épreuves sont plus longues. Psychologiquement, c’est aussi plus dur puisque nous n’avons pas de temps de récupération. On a très peu de temps de réflexion, et il faut prendre les décisions rapidement et souvent hâtivement. Tous ces paramètres mis bout à bout en fait une aventure beaucoup plus difficile qu’en 2004.
Jérôme Roulet : Seriez-vous prêt à repartir pour l’aventure Koh-Lanta une 3e fois ?
Philippe : Sans problème, demain matin ! Je suis le seul à être sorti comme ça ! En plus, mon flambeau n’est pas éteint et ma photo n’a pas brûlée (rires) C’est plutôt pas mal, je suis le seul dans ce cas là ! Et puis, malgré cela, je garde vraiment un super souvenir de ce Koh-Lanta, j’ai vu des choses magnifiques, et je suis passé par des moments d’émotions très forts. Au final, dans quelques mois, je ne garderais que ça…
source
Voici l’interview dans son intégralité
Jérôme Roulet : Qu’avez-vous ressenti lors de cette élimination inédite dans l’histoire de Koh-Lanta, à l’issue du rendez-vous des Ambassadeurs ?
Philippe : Sur le moment, je l’ai très mal vécu et ça se voit clairement sur les images. J’ai été éliminé sur un tirage au sort. J’aurai préféré être éliminé sur une épreuve sportive au moins j’aurai pu m’en vouloir pour quelque chose.
Jérôme Roulet : Surtout que vous sembliez être déterminé à aller jusqu’au bout de l’aventure…
Philippe : J’ai la gagne en moi ! A partir du moment où on nous offre l’opportunité de participer à un jeu comme ça, qui plus est Le retour des héros, on se doit d’être à la hauteur de la sélection et de la confiance que l’on vous a faite en vous sélectionnant.
Jérôme Roulet : Lors du conseil des ambassadeurs, pourquoi ne pas avoir joué la carte de la stratégie en acceptant le deal de Catherine ?
Philippe : C’était hors de question que je lâche un rouge. J’ai eu un bon feeling et trop d’amitiés avec Emilie, François-David et Clemence. On me prend pour un grand stratège depuis le début alors que je suis un stratège du dimanche… J’agis d’instinct et sans arrière-pensée, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser.
Jérôme Roulet : Et à aucun moment, Catherine n’a flanché lors du conseil ?
Philippe : Non ! Quand elle m’a dit qu’elle s’était rendue à la réunion de son propre chef, j’ai compris qu’on allait au casse-pipe. Mais j’ai tout tenté pendant les 25 minutes du conseil. J’ai essayé de la soudoyer dans tous les sens, mais y’a pas eu moyens ! (rires) Elle est vraiment très difficile en affaires. Et puis, elle avait une carte à jouer, et elle l’a magnifiquement bien jouée …
Jérôme Roulet : Ce retour des héros a été marqué par de vives altercations avec Moundir, dont une très forte lors de son élimination. N’y avait-il pas un peu show là-dessous ?
Philippe : Oui, je pense qu’il y a un peu de show ! Lors de son élimination, Moundir me provoque et ça vous ne l’avez pas vu à l’écran. Pourtant, je passe pour un gros provocateur en lui disant « Je n’ai pas d’ordre à recevoir de toi ». En fait, c’est une réponse à une affirmation qu’il m’a faite avant et que l’on n’a pas vu. Quand les candidats s’en vont, Denis Brogniart leur donne l’opportunité de s’adresser à chaque candidat et de leur dire un mot. Moundir me dit texto en me regardant dans les yeux : « Je ne sais pas quel père tu peux être pour tes enfants… »
Jérôme Roulet : C’est ce que l’on peut appeler de la provocation…
Philippe : C’est plus que ça ! C’est blessant ! A ce moment là, je sors de mes gonds. Et c’est là qu’il tombe son sac à dos et qu’il vient vers moi. Mais je vais tout vous avouer… J’ai demandé personnellement à la production que le « Quel père tu peux être pour tes enfants » de Moundir ne soit pas diffusé. Je ne voulais pas que mes enfants puissent interpréter cela de je ne sais quelle façon. Alors, sa phrase a bien été coupée, mais par contre ma réaction est restée ! C’est pour ça que je passe pour un provocateur dans cette séquence.
Jérôme Roulet : Ce départ de Moundir est l’apothéose de votre altercation. Cependant, on a senti que vous n’aviez guère d’affinités avec lui…
Rejoindre la communauté de BLOgixtrA
Promouvoir cet articlePhilippe : Ce n’est pas faux, mais il n’en avait pas non plus avec moi !
Jérôme Roulet : L’équipe rouge n’était-elle pas au cœur d’une stratégie dès le premier jour ?
Philippe : Oui… mais l’initiateur de la première stratégie, ce n’est pas moi. Je n’ai fait que me défendre et assurer ma survie sur le camp. S’il n’y avait pas eu une stratégie élaborée par Christelle, on n’en serait jamais venu là. Ensuite, quand Moundir a appris que je m’étais lié avec les trois jeunes, il n’y a eu aucun moyen de discuter. C’était un point de non-retour.
Jérôme Roulet : Christelle serait-elle donc responsable du déchirement de l’équipe rouge ?
Philippe : C’est parti de Christelle qui a eu des remords et a décidé de casser son alliance. Elle s’est liée d’entrée de jeu avec François-David et Emilie, et a jeté le discrédit sur l’équipe. Moi, j’ignorais totalement l’existence de cette alliance. Au final, Clémence ou moi devions sauter si on perdait une épreuve d’immunité. Quand je l’apprends, je prends alors le contrepied, et je m’allie avec FD, Emilie et Clémence. Moundir, je l’écarte car il est très proche de Christelle. On avait l’impression qu’il ne fallait pas trop les déranger…
Jérôme Roulet : Pour Jean-Luc, les alliances étaient faites avant même l’entrée dans le jeu, car les candidats correspondaient entre eux par mail. Pensez-vous cela possible ?
Philippe : Je n’ai correspondu avec personne, et je n’ai absolument pas fait d’alliance avant le jeu. Jamais de la vie ! A la base, je ne les connaissais pas ! Je les ai vus à la télé comme tout le monde.
Jérôme Roulet : Au final, vous rejoignez Moundir quand il dit que les rouges sont des hypocrites…
Philippe : Oui, mais la société dans laquelle nous vivons est une société d’hypocrites. Donc je ne suis pas tombé des nues quand j’ai vu que certains individus essayaient de tirer la couverture à eux. J’ai pris le train en route et j’ai essayé de me défendre au maximum.
Jérôme Roulet : Une fois Moundir éliminé, le jeu a-t-il pris une autre tournure au sein de l’équipe rouge ?
Philippe : (dubitatif) Au moment où Moundir s’en va, il y a eu plusieurs heures de disputes auparavant. Et ce n’est pas un vain mot ! C’est des crises, des hurlements, tout le monde s’explique. Quant Moundir quitte le jeu, il y a donc un flou… Il n’y a plus de cohésion d’équipe. À ce moment-là, c’est le commencement de la fin. La situation ne devient plus gérable du tout !
Jérôme Roulet : Attendiez-vous avec impatience la réunification pour que cela relance le jeu ?
Philippe : Oui et non. Car on ne savait pas quand cela allait arriver ! A chaque fois qu’on a essayé de déjouer les stratégies de la production, ils nous ont pris à contre-pieds et pour ça ils sont super balaises ! Et puis, les jaunes étaient mieux organisés de nous. Ils avaient un vrai chef en la personne de Tony. La cohésion des jaunes a créé l’explosion des rouges !
Jérôme Roulet : Que pensez-vous des différents propos tenus à votre encontre par Moundir dans les médias ?
Philippe : Je suis vraiment choqué car, en gros, d’après ce que j’ai lu je suis un « raciste » -ça, c’est la pire insulte que l’on puisse faire à un être humain et c’est humiliant pour les vraies victimes du racisme-, je suis un lâche, un faible, un hypocrite… Et encore, je crois savoir que les journalistes ont dit stop car ils ne pouvaient pas tout écrire !
Jérôme Roulet : Comment réagissez-vous ainsi que vos proches ?
Philippe : Ça ne fait jamais plaisir de lire de telles saloperies ! Il faut quand même garder les pieds sur terre, c’est un jeu et une aventure humaine extraordinaire. Mes enfants n’ont pas accès à ça, parce que je ne veux pas. C’est pour eux que j’ai fait couper la réflexion de Moundir au montage. Bref, j’essaye de prendre ça avec humour et avec le recul nécessaire. Maintenant, Moundir a une marque de vêtement, il a besoin d’une notoriété pour la monter, mais je pense qu’il n’avait pas besoin de balancer des saloperies comme ça sur mon compte pour faire sa promo.
Jérôme Roulet : Malgré tout, n’avez-vous pas l’impression d’être soutenu par une grande partie du public ?
Philippe : (il s’énerve) Oui mais quand Moundir me traite de raciste putain moi ça me fait bondir ! Je suis à des années lumières de ça ! Vous savez quand vous êtes accusé de ce genre de saloperies, vous passez votre temps à vous justifier. Et au bout de compte, les gens finissent par croire que vous êtes vraiment raciste ! C’est comme ça, ça me blesse, mais j’y peux rien, je suis tombé dans ce merdier, il faut que je m’en sorte de la meilleure façon possible ! Malgré cela, je garde vraiment un super souvenir de ce Koh-Lanta, j’ai vu des choses magnifiques, et je suis passé par des moments d’émotions très forts. Au final, dans quelques mois, je ne garderais que ça.
Jérôme Roulet : Que souhaiteriez-vous dire à Moundir pour que le jeu se calme ?
Philippe : Mais vous pouvez dire ce que vous voulez à Moundir, c’est un électron libre, il fait ce qu’il veut. On a même l’impression qu’il tient la télévision à bout de bras ! Y’a qu’à voir dans + Clair (Moundir était l’invitée de l’émission le 31 janvier, ndlr) ! Je remercie d’ailleurs Canal+ avec leur dialogue unilatéral, et une seule version des faits, celle de Moundir ! Quand y’a une explication, il faut qu’il y ait les deux parties, sinon c’est un monologue ! Alors, Moundir peut faire son show, mais ce n’est pas la peine de salir les gens !
Jérôme Roulet : Malgré cette affaire, avez-vous un favori pour ce retour des héros ?
Philippe : Pour moi, c’est Tony. Ce mec-là, je l’ai vu évoluer dans le jeu. C’est une force de la nature, c’est un type bien qui sort du lot. Il le mérite.
Jérôme Roulet : Avez-vous ressenti de réelles différences entre ce Retour des héros et votre Koh-Lanta 4 ?
Philippe : Absolument, c’est beaucoup plus difficile. Les épreuves sont plus longues. Psychologiquement, c’est aussi plus dur puisque nous n’avons pas de temps de récupération. On a très peu de temps de réflexion, et il faut prendre les décisions rapidement et souvent hâtivement. Tous ces paramètres mis bout à bout en fait une aventure beaucoup plus difficile qu’en 2004.
Jérôme Roulet : Seriez-vous prêt à repartir pour l’aventure Koh-Lanta une 3e fois ?
Philippe : Sans problème, demain matin ! Je suis le seul à être sorti comme ça ! En plus, mon flambeau n’est pas éteint et ma photo n’a pas brûlée (rires) C’est plutôt pas mal, je suis le seul dans ce cas là ! Et puis, malgré cela, je garde vraiment un super souvenir de ce Koh-Lanta, j’ai vu des choses magnifiques, et je suis passé par des moments d’émotions très forts. Au final, dans quelques mois, je ne garderais que ça…
source
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire