Deux chercheurs de l’Université Brigham Young revenant de l’Antarctique confirment la présence de vers qui résistent au climat glacial en se gorgeant d’antigel. De plus, lorsque le climat devient très sec, le vers est doté d’un mécanisme lui permettant de se dessécher et de suspendre ses organes vitaux jusqu’à ce que de l’eau lui permette de revenir à la vie!
Comprendre le gène responsable de la sécrétion d’antigel intéresse bon nombre de scientifiques. Des gènes similaires se retrouvent chez plusieurs autres espèces en Antarctique et sont utilisés afin de développer des souches de plantes résistantes aux climats extrêmes.
Généralement, lorsque l’eau contenue à l’intérieur des organismes vivants gèle, de minuscules cristaux de glace se forment et percent les membranes cellulaires tuant ainsi l’organisme. Il semblerait que ce nématode crée une protéine qui prévient la formation de cristaux effilés en les enrobant de manière à ce qu’ils ne percent pas la membrane des cellules du ver.
Contrairement aux nombreuses espèces qui peuplent l’Antarctique, il semblerait que la population de ce ver ne déclinera pas avec les changements climatiques, bien au contraire. L’augmentation de la température entrainera un accroissement de l’humidité des sols et sera bénéfique pour cette espèce de ver. Cependant, ce ne sera pas le cas des nombreux autres nématodes de l’Antarctique, ni des autres espèces de microbes et animaux.
Source: SpaceRef
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire