Arrivés timidement voilà dix ans, les jeux
vidéo sur téléphones portables connaissent une
vraie révolution depuis quelques mois. Iphone et autres Android
secouent le marché. 2009 devrait être l’année
du boom de ces jeux pour mobiles qui rivalisent désormais avec
les consoles.
Jouer à Rayman, Fifa ou Metal Gear Solid
sur son téléphone mobile, l’idée paraissait
saugrenue il y a à peine dix ans. Aujourd’hui, les jeux
vidéo sur portables sont devenus monnaie courante. Avec plus de
15 millions de jeux téléchargés en France en
2008, ils constituent le plus gros segment des contenus mobiles, devant
les sonneries. Cet engouement n’est pas surprenant :
après le succès des consoles portables comme la Nintendo
DS ou la Sony PSP, les jeux vidéo s’exportent tout
naturellement sur les téléphones, instruments ultimes de
la mobilité. Avec, on peut vraiment jouer partout et
n’importe quand, et l’on peut même, accessoirement,
téléphoner… Restait à prouver que ces jeux
pouvaient se révéler aussi prenants et bien conçus
que leurs voisins sur consoles, malgré la capacité
réduite des téléphones.
Nokia, créateur en 1997 du premier jeu sur portable (Snake,
avis aux nostalgiques…), a ouvert la voie de cette nouvelle
vague de jeux avec son premier téléphone-console, le
N-Gage, sorti en 2004. Fabricants et opérateurs de mobiles se
sont rués sur ce nouveau marché avec plus ou moins de
réussite. Des pubs à profusion pour
télécharger, au prix fort, des jeux pas toujours
convaincants sont apparues à la télé,
créant une offre pléthorique et confuse qui va noyer les
consommateurs, perdus et en manque d’informations.
Le salut
viendra d’Apple. Avec son Iphone, la marque à la pomme
crée un portable taillé pour les jeux vidéo :
un écran tactile, un « accéléromètre
» qui permet de jouer avec l’écran à
l’horizontale, et un système d’exploitation qui
simplifie la programmation et améliore les graphismes,
rivalisant avec ceux des consoles portables. Surtout avec
l’AppStore, sa plateforme de téléchargement,
l’Iphone propose un vrai modèle de distribution clair,
efficace et peu onéreux (beaucoup de jeux sont gratuits, les
autres vont de 1 à 8E ). En un peu plus de six mois, l’AppStore propose déjà près de 1 000 jeux.
Chaque jour, des fanas proposent leurs créations sur la
plateforme et touchent un dividende sur les
téléchargements. En deux mois, le créateur
américain d’un petit jeu de type Tetris, vendu 2,39E ,
a touché 250 000 $… Du coup, de nombreux
concurrents, Google en tête avec son système Android,
arrivent en force sur le marché avec leurs
téléphones et leurs plateformes, et les éditeurs
s’en donnent à coeur joie, adaptant tous les grands hits
des consoles sur les mobiles. La prochaine étape :
créer des jeux permettant de vraiment jouer en ligne à
plusieurs, comme sur les ordinateurs. Ne pas y parvenir sur des
téléphones, instruments rois de la communication
d’aujourd’hui, serait un comble. •
vidéo sur téléphones portables connaissent une
vraie révolution depuis quelques mois. Iphone et autres Android
secouent le marché. 2009 devrait être l’année
du boom de ces jeux pour mobiles qui rivalisent désormais avec
les consoles.
Jouer à Rayman, Fifa ou Metal Gear Solid
sur son téléphone mobile, l’idée paraissait
saugrenue il y a à peine dix ans. Aujourd’hui, les jeux
vidéo sur portables sont devenus monnaie courante. Avec plus de
15 millions de jeux téléchargés en France en
2008, ils constituent le plus gros segment des contenus mobiles, devant
les sonneries. Cet engouement n’est pas surprenant :
après le succès des consoles portables comme la Nintendo
DS ou la Sony PSP, les jeux vidéo s’exportent tout
naturellement sur les téléphones, instruments ultimes de
la mobilité. Avec, on peut vraiment jouer partout et
n’importe quand, et l’on peut même, accessoirement,
téléphoner… Restait à prouver que ces jeux
pouvaient se révéler aussi prenants et bien conçus
que leurs voisins sur consoles, malgré la capacité
réduite des téléphones.
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Nokia, créateur en 1997 du premier jeu sur portable (Snake,
avis aux nostalgiques…), a ouvert la voie de cette nouvelle
vague de jeux avec son premier téléphone-console, le
N-Gage, sorti en 2004. Fabricants et opérateurs de mobiles se
sont rués sur ce nouveau marché avec plus ou moins de
réussite. Des pubs à profusion pour
télécharger, au prix fort, des jeux pas toujours
convaincants sont apparues à la télé,
créant une offre pléthorique et confuse qui va noyer les
consommateurs, perdus et en manque d’informations.
Le salut
viendra d’Apple. Avec son Iphone, la marque à la pomme
crée un portable taillé pour les jeux vidéo :
un écran tactile, un « accéléromètre
» qui permet de jouer avec l’écran à
l’horizontale, et un système d’exploitation qui
simplifie la programmation et améliore les graphismes,
rivalisant avec ceux des consoles portables. Surtout avec
l’AppStore, sa plateforme de téléchargement,
l’Iphone propose un vrai modèle de distribution clair,
efficace et peu onéreux (beaucoup de jeux sont gratuits, les
autres vont de 1 à 8
Chaque jour, des fanas proposent leurs créations sur la
plateforme et touchent un dividende sur les
téléchargements. En deux mois, le créateur
américain d’un petit jeu de type Tetris, vendu 2,39
a touché 250 000 $… Du coup, de nombreux
concurrents, Google en tête avec son système Android,
arrivent en force sur le marché avec leurs
téléphones et leurs plateformes, et les éditeurs
s’en donnent à coeur joie, adaptant tous les grands hits
des consoles sur les mobiles. La prochaine étape :
créer des jeux permettant de vraiment jouer en ligne à
plusieurs, comme sur les ordinateurs. Ne pas y parvenir sur des
téléphones, instruments rois de la communication
d’aujourd’hui, serait un comble. •
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