Le passage d’un okapi devant une caméra de surveillance installée dans le Parc national des Virungas, au Congo, permit qu’on puisse capter l’image de cet animal en liberté. L’okapi affiche des rayures comme le zèbre sur une partie de son corps. Sa langue noire, sa tête et ses longues jambes lui attribuent une ressemblance avec la girafe.
Rare et timide, cet animal laisse parfois derrière lui quelques signes de son passage mais se réfugie à l’abri des regards dans les forêts congolaises. Ces photographies, qualifiées d’historiques, constituent une preuve de la survie de l’okapi dans une région où se déroulèrent des combats durant une décennie, laissant croire à une disparition possible de cette espèce.
Les photographies prises de l’okapi permettent de bien identifier l’animal. Les responsables affirment pouvoir reconnaître trois spécimens distincts sur ces images. Des observateurs relevaient parfois des traces de la présence de ces bêtes en cette région d’Afrique mais la fréquentation de cette zone de conflits armés devenait périlleuse.
Des travaux ultérieurs permettront en premier lieu d’évaluer la population des okapis et de situer leur emplacement à l’intérieur du parc et hors de ces lieux protégés. Outre les okapis, les gorilles des montagne et les éléphants, de savane en très petit nombre, figurent parmi les espèces menacées.
La période de guerre 1998-2003, le prélèvement de bêtes malgré l’interdiction de la loi et la corruption alliée à une mauvaise gestion de cette réserve réduisirent le nombre d’animaux en liberté dans ce parc. Certains craignent également l’existence d’un marché local pour l’écoulement de la viande de brousse.
De violents combats se poursuivent encore sur ces terres dont la vocation première demeure la sauvegarde d’animaux en liberté. Ces photographies d’okapis ayant survécu aux luttes fratricides témoignent de la capacité des animaux de survivre à la folie des hommes.
Sources: Cnn.com, Monuc.org,sur-la-toile
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