Or, le site ne conserve qu'une superficie encore habitable de 630 km2. Pis, l'habitat préféré continue de subir une lente dégradation. Car plusieurs facteurs comme le surpâturage, l'érosion, le déboisement, la sécheresse récurrente, le changement climatique et les maladies fongiques persistent dans les zones de Goda et Mabla.
D'où la sérieuse menace d'extinction qui pèse sur le francolin. L'éventualité vaut, d'ailleurs, aux protecteurs de l'environnement d'élaborer les grandes lignes d'un plan de conservation de l'espèce. Citons, entre autres, l'intensification de la lutte contre les activités de dégradation du sol et de la végétation, le renforcement de la protection des aires de reproduction du francolin dans le Goda et le Mabla.
Les deux objectifs relèvent du possible. Pourvu que les défenseurs de la nature accentuent leur effort de sensibilisation auprès des élites et des masses laborieuses du pays quant au bien-fondé de leur plan d'action. Espérons que des intentions aussi nobles ne vont pas rester au stade de vœux pieux. Car la survie du francolin, une espèce menacée de disparition, en dépend.
Source:la nation
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