jeudi 16 octobre 2008

Enigme des plantes ?


Qu’est-ce qui est mystérieux chez les plantes ?


On va découvrir leur capacité et leur sensibilité de ressentir ce qui se passe autour d'elles. Elles sont douées d'une sorte d'intelligence et pourtant ne possèdent pas un cerveau comme nous, elles ont un autre moyen de percevoir et de communiquer.

Peut-être avez-vous déjà entendu quelqu'un dire que les plantes réagissent à la musique. Nous allons en parler tout à l'heure dans ce mystérieux univers, mais auparavant nous allons remonter dans le temps et nous plonger dans les premières expériences sur les plantes.


Historique :

Aristote (philosophe grec, 384-322 av. J.-C.) pensait que les plantes avaient une âme. Quant à Goethe, qui n'était pas seulement écrivain mais aussi botaniste, avait fait des découvertes fondamentales sur la métamorphose des plantes, et entrevoyait une essence spirituelle derrière leur forme matérielle.

Découvertes : Les plantes ont des émotions !

En effet, de nombreuses observations réalisées dans plusieurs pays, ont révélés un monde inconnu et mystérieux, dans lequel les plantes souffrent, éprouvent des émotions, lisent la pensée humaine, et tentent de communiquer avec nous.


Expérience clé: La plante se sent menacée, la plante a peur


L'événement qui semble avoir contribué plus que d'autres au renouveau d'intérêt que porte la science à ce monde mystérieux s'est produit à New York en 1966. C'est dans les bureaux d'un expert de la détection du mensonge, que Cleve Backster, consultant auprès de la police new-yorkaise fit une étonnante découverte grâce à son appareil. L'un des paramètres dont tient compte la détection du mensonge est la résistance galvanique de la peau. (galvanisme : action des courants électriques continus sur les organes vivants) Un jour, par impulsion, ou curiosité intellectuelle, Backster plaça les électrodes de son détecteur de mensonge sur une feuille de dragonnier, ou dracaena, une plante d'appartement que sa secrétaire avait achetée. Puis, il arrosa la plante.

Il s'attendait à ce que le galvanomètre ( à la suite d'une teneur d'eau accrue) indique une résistance plus faible au courant électrique (c'est-à-dire que lorsque l'humidité parviendrait entre les électrodes une baisse de résistance s'inscrirait sur le graphique), mais c'est précisément le contraire qui se produisit. Perplexe, Backster se demanda alors ce qui se passerait si la plante "souffrait" ou se sentait menacée. Il décida de brûler la feuille même, sur laquelle il avait placé les électrodes, acte qu'il visualisait. Quelle ne fut pas sa surprise, au moment où sa décision était prise et avant même d'avoir extrait le briquet de sa poche, de voir l'aiguille enregistreuse bondir soudainement, pour indiquer une conductivité superficielle accrue. Pas un mot, pas un geste, pas un contact avec l'appareillage, la seule chose qui eut pu stimuler la plante était son image mentale. Le tracé graphique de la réponse de la plante lui rappelait curieusement celui d'un homme lorsqu'on lui pose une question-piège ou lorsqu'on le menace.

Cleve Backster déclara dans une interview par Derrick Jensen publiée dans Sun Magazine de juillet 1997 : « Je compris à l'instant qu'il se passait quelque chose d'important ; il n'y avait pas d'autre explication. Il n'y avait plus personne dans l'immeuble, ni dans le laboratoire, et je n’avais rien produit qui soit assimilable à une action mécanique. En une fraction de seconde, la conscience que j’avais du monde fut modifiée. L’ensemble de mon processus de pensée ainsi que mon système de valeurs, furent désormais orientés vers cette recherche.»

Selon lui, les plantes seraient capables de télépathie, c'est-à-dire de « lire » les pensées des autres êtres vivants dans leur environnement proche. Ses découvertes ont été décrites par Peter Tomkins et Christopher Bird, un biologiste dans le livre intitulé « La vie secrète des plantes » publié en 1973 aux éditions Robert Laffont.


Expériences suivantes : Les plantes ont une mémoire


Backster continua ses recherches. Une des expériences particulièrement spectaculaire, à laquelle ont participé quelques agents de la police new-yorkaise, semblait montrer que les plantes ont également une mémoire.

Six sujets, les yeux bandés, tiraient d'un chapeau un papier plié. Sur l'un des papiers était rédigé l'ordre d'arracher et de détruire l'une des deux plantes se trouvant dans une pièce. Le crime était ensuite perpétré en secret, sans que ni les sujets, ni Backster lui-même, ne sachent qui était le coupable; le seul témoin était l'autre plante, celle qui n'était pas détruite.

Ensuite, on fixait des électrodes sur la plante témoin, et les suspects défilaient devant elle un à un. On observait alors que lorsque le coupable s'en approchait, l'aiguille du galvanomètre s'affolait. De deux choses l'une : ou bien la plante "reconnaissait" celui qui avait tué l'un des siens, ou bien elle percevait, par une sorte de télépathie, la culpabilité que l'on essayait de dissimuler. En tout cas, le criminel était démasqué.

Lors d'une autre expérience, qui a été plusieurs fois répétée devant des jurys scientifiques, Backster réussissait à transformer une plante en détecteur de mensonge. Des électrodes étaient placées sur une plante, et un homme - sans électrodes - s'asseyait devant elle. Backster disait à l'homme qu'il allait lui citer une série d'années en lui demandant si elles correspondaient à sa date de naissance, et qu'il fallait toujours répondre "non". Invariablement, Backster pouvait deviner l'année de naissance - qui correspondait sur le graphique à une courbe galvanique bien marquée.

Les plantes et plus généralement les cellules vivantes semblent être douées d'une faculté de perception extra-sensorielle, phénomène inconnu auparavant. D'autres expérimentations viennent alimenter cette théorie.

Une autre expérience, réalisée par Backster pour éliminer tout facteur humain et subjectif, consistait à placer dans une pièce close quelques crevettes vivantes sur un plateau basculant. Lorsque le plateau basculait (en l'absence de toute intervention humaine) les crevettes tombaient dans une casserole d'eau bouillante. Dans une chambre voisine, close également, une plante branchée sur galvanomètre émettait au moment de la mort des crevettes un tracé soudainement turbulent.

Le tracé était différent de celui qui enregistrait une émotion, et Backster se demanda s'il ne correspondait pas à une sorte de perception par un groupe de cellules de la mort d'un autre groupe de cellules. De nouvelles expériences lui permirent d'établir que la même forme de réaction se retrouvait lors de la mort "perçue" par la plante, de bactéries, levures, cultures diverses, amibes, cellules sanguines, et spermatozoïdes.

Cette dernière expérience rappelle celle de chercheurs soviétiques, qui ont démontré que des cellules vivantes pouvaient "communiquer" à travers une paroi de quartz. En fait, remarquèrent les auteurs, il semblait que ces communications ne se font pas par l'intermédiaire d'ondes électromagnétiques, car elles ne sont interrompues ni par une cage de Faraday (cage à paroi conductrice qui isole éléctriquement les corps placés à l'intérieur), ni par une paroi de plomb.


Des cellules qui communiquent entre elles:


Les Soviétiques ont été les premiers à inculquer à des plantes des réactions conditionnées quasiment pavloviennes. Une équipe de chercheurs à l'université d'Alma Ata, dans le Kazakhstan, a ainsi appris à un philodendron à se méfier d'une certaine roche minéralisée, en soumettant la plante à diverses tortures (comme des brûlures, coupures ou chocs électriques) chaque fois que la roche en question était placée à côté d'elle. Au bout d'un certain temps, la plante "s'affolait" dès que l'on plaçait cette roche dans son voisinage - mais n'avait aucune réaction galvanique si l'on y substituait une autre roche, ne contenant pas de filon métallique. Il est possible, pensent les chercheurs soviétiques, que les plantes puissent un jour être utilisées pour la prospection géologique.

Un psychologue moscovite, le Professeur. V.N Pouchkine, et son collaborateur, V.M. Fetisov, ont vérifié avec soin les expériences de Backster, et en arrivent à peu prés aux mêmes conclusions. Pouchkine et Fetisov ont réalisé l'expérience de la perception des émotions par une plante grâce à l'intermédiaire d'une jeune fille que l'on hypnotisait, lui suggérant divers états d'esprit. "Nous obtenions une réaction électrique, grâce à un encéphalographe branché sur un géranium en pot, à chaque émotion que nous suggérions."

Le géranium pouvait aussi "détecter le mensonge" et deviner, sans coup férir (sans difficulté), un nombre entre 1 et 10 choisi par la jeune fille.

En tentant d'expliquer ce qui se passait, Pouchkine écrit : " Il se peut qu'entre deux systèmes d'information, les cellules de la plante et les cellules nerveuses, existe un lien. Le langage de la cellule de la plante peut être en rapport avec celui de la cellule nerveuse. Ainsi deux types de cellules totalement différentes les unes des autres peuvent "se comprendre".

Lors d'une réunion à l'Institut de Médecine Clinique et Expérimentale à Novossibirks en Sibérie occidentale, le Dr S.P. Shchurin et deux de ses collaborateurs de l'Institut d'Automation et d'Electronique ont été recompensés par l'Etat pour leur découverte de "conversation" entre deux groupes de cellules humaines, chacune des cultures étant placée dans une boîte de quartz complètement hermétique. Alors que le premier groupe était infecté par un virus, le second semblait éprouver les mêmes symptômes. De même, les deux cultures étaient tuées lorsqu'une seule était soumise à une dose mortelle de poison ou de radiation.



Un mystère : la nature du "canal télépathique" par lequel correspondent les cellules.

Les plantes, aussi invraisemblable que cela puisse paraître, manifestent également un certain éclectisme musical.

Les aborigènes d'Australie auraient également un grand savoir en la matière. L'influence de la musique sur les plantes commence maintenant à être reconnue par la communauté scientifique, qui prolonge petit à petit la tradition. Dans "Les langages secrets de la nature", Jean-Marie Pelt consacre un chapitre aux rapports entre la musique et les plantes et affirme, après avoir effectué des expériences, que les plantes sont effectivement sensibles à certaines mélodies.

Si ces histoires laissent rêveurs certains scientifiques, les industriels, eux, n'hésitent pas à les mettre en pratique. C'est ainsi qu'au Japon, la société Gomei-kaisha Takada a déposé un brevet en 1991 sur l'utilisation de certaines musiques censées améliorer la fermentation des levures employées pour la fabrication de sauce-soja et de la célèbre pâte miso.

Plusieurs expériences dans ce domaine ont été réalisées avec une rigueur toute scientifique par une musicienne de Denver, Dorothy Retallack, en collaboration avec un professeur de biologie, Francis F. Broman. Trois "chambres environnementales" chacune de 20 m de long, 6 m de large et 9 m de haut, permettant un contrôle précis de la lumière, de l'humidité et de la température, étaient utilisées dans une expérience sur des philodendrons, radis, maïs, géranium, et violettes africaines, et ensuite une variété d'autres plantes. Toutes les plantes étaient placées dans des conditions identiques, Si ce n'est qu'une chambre expérimentale était totalement silencieuse, une autre contenait un haut-parleur émettant de la musique classique, et une troisième, de la musique "rock".

On constatait - sans pouvoir expliquer le phénomène - que les plantes dans la seconde chambre poussaient en se penchant vers la source de musique classique, alors que celles dans la troisième se penchaient dans la direction opposée, comme si elles tentaient de fuir la musique moderne.

Un approfondissement de ces connaissances nouvelles pourrait pensent-ils donner lieu à des applications pratiques extraordinaires. Par exemple, puisque les communications qui ont été constatées ne se font pas par l'intermédiaire de rayonnements connus ou d'ondes électromagnétiques, sont-elles, assujetties à la limite de la vitesse de la lumière, ou sont-elles instantanées, reflétant une sorte d'équilibre permanent existant dans la nature ?

Selon le Dr Hashimoto, qui dirige un centre de recherches électroniques ainsi que les services de recherche de l'importante firme industrielle Fuji Electronique Industries, il y aurait, au-delà du monde tri-dimensionnel que nous connaissons, un monde à quatre dimensions, non matériel et dominé par l'esprit. C'est dans ce monde-là que les plantes, et toutes les créatures vivantes, seraient en communication entre elles...

Conclusion


Plusieurs questions alors, nous viennent à l'esprit dont celle-ci :
«Nous devons donc nous demander : où sont les organes sensoriels et les centres de réponses émotionnels des plantes ? Où est leur cerveau ?»

Jason Pomerleau, Assistant Scientifique à la LifeCell Corporation apporte une réponse*. Et qui sait peut-être qu'un jour les manuels scolaires seront réécris en disant que les plantes aussi sont vivantes, alors essayons d'être attentionné à leurs égards.

*« Chez les plantes, les vaisseaux du xylème sont des cellules mortes qui forment des tubes creux comme de la paille pour transporter l’eau et les minéraux des racines aux feuilles. Les vaisseaux du phloème transportent les nutriments entre les feuilles et les racines et composent le système nerveux de la plante, qui, à la différence de notre système nerveux humain centralisé, est étalé dans tout le corps de la plante »
Source: Radio Son de l'Espoir




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