La recherche de coquillages conduit parfois à d’étranges découvertes. Un vacancier effectuant une ballade sur une plage de Saint-Pierre-Quiberon, en Bretagne, remarqua la présence de pierres encore partiellement enfouies sous le sable. Leur forme effilée et leur surface parfaitement polie suscitèrent la curiosité de ce promeneur qui tenta de mettre à jour ces objets. Cette fouille révéla un ensemble constitué de deux paires de haches datant du cinquième millénaire avant Jésus-Christ. La marée basse permit de repérer ces pierres étranges.
Les dernières découvertes archéologiques importantes effectuées en cette région remontent au XIX ième siècle. Le responsable du musée de préhistoire de Carnac aidés de spécialistes en archéologie et géologie procédèrent à l’enquête. Ils effectuèrent des fouilles en cette zone côtière accessible uniquement quand la mer se retire à l’occasion de grandes marées. A cela s’ajouta la découverte d’un alignement de quarante menhirs haut de 1,50 mètres. Selon les conclusions de ces chercheurs, 1,600 ans nous séparent de l’instant de l’enfouissement de ces objets.
Les propriétaires consentirent à remettre ces trésors au musée de préhistoire de Carnac qui inclue désormais ces pierres précieuses, datant de la période du néolithique, en son exposition permanente. Trois mille menhirs, datant de 5000 à 7000 avant Jésus-Christ, devenus attraits touristiques, se dressent sur le site de Carnac. Cet ensemble de haches pourrait en 2009 figurer au patrimoine mondial de l’Unesco.
La hache polie correspond à un objet de prestige caractérisant cette époque. Au moment de leur découverte, ces pierres de vingt-cinq centimètres, enfouies dans le sable, pointaient vers le ciel. Selon l’estimation de la conservatrice du musée, cette disposition correspondrait à un dépôt rituel, référant au sacré, plutôt qu’à un site funéraire. Le type de pierres vertes utilisées pour la fabrication de ces haches origine de la région des Alpes.
Sources: Cyberpresse, HachePolie
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