Les promesses de l’ombre marque un prolongement des thèmes développés dans A history of violence, le précédent film de David Cronenberg, qui est déjà devenu un grand classique du cinéma américain. Le réalisateur canadien réalise à nouveau un film de genre qui le subvertit tout en revenant à un cinéma qu’il affectionne particulièrement, un cinéma de série B, particulièrement gore. La qualité de l’interprétation est contrastée, entre d’un côté Viggo Mortenssen impressionnant ainsi que Naomi Watts et Armin Mueller-Stahl et de l’autre un Vincent Cassel particulièrement mauvais dans un ultime rôle de composition. Le scénario est plutôt classique, parfois un peu léger mais la mise en scène de Cronenberg est impressionnante de force et de maîtrise. Il filme les combats en corps à corps avec le même réalisme brut que Michael Mann filme les gunfights. A cet égard, la scène du hammam est un parfait exemple et prendra rapidement place dans l’histoire du cinéma. La violence y est très brouillonne et désordonnée à l’inverse de ce qu’on pouvait voir dans A history of violence qui montrait une violence efficace et très maîtrisée.
Les Promesses de l ombre
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