Selon les scientifiques, la composition du sol est similaire à celle que l’on retrouve dans les vallées sèches de l’Antarctique ou certains déserts. Ils ont également noté une forte alcalinité, avec un pH compris entre 8 et neuf. Un faisceau d’arguments qui conforte l’hypothèse d’une présence d’eau liquide à la surface de la planète dans son passé.
Il n’y avait pas, en revanche, de trace de glace dans l’échantillon, celle-ci a néanmoins été repérée à quelques centimètres de la surface du sol. Mais lorsque la petite quantité de matière prélevée a été chauffée dans l’un des huit fours TEGA de la sonde, l'instrument a détecté de petites quantités de dioxyde de carbone (CO2) à la surface des grains de sol ainsi que de faibles volumes de vapeur d'eau.
Ces données, affirment les experts de la NASA, indiquent que le sol de Mars est un milieu dépourvu de toxicité et qu’il contient ce « ce qui paraît être nécessaire pour que la vie puisse exister dans le passé, le présent et le futur. »
Sciences et Avenir.com
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