D’abord une petite explication sur le procédé utilisé : lorsque l’humain pense à accomplir une action celui-ci émet un courant électrique qui va stimuler les nerfs concernés et ordonner la contraction de certains muscles. Cette activité électrique, bien que de faible amplitude, se retrouve la surface de notre cuir chevelu. Le but est donc de capter ces ordres et de les traduire dans un langage compréhensible par la machine afin qu’elle exécute l’action demandée.
Ainsi, cette application pourrait être bénéfique à de nombreuses personnes, elle aiderait surtout celles qui ont des problèmes de motricité.
Ce système d’interaction est appelé BCI (Brain Computer Interface). Les améliorations faites ont permis de créer des interfaces sures permettant une communication efficace entre la personne et l’ordinateur. Cependant la rapidité d’exécution des tâches laisse à désirer. Il faut plusieurs secondes avant que l’ordinateur effectue l’action demandée par l’utilisateur.
Un autre désavantage est le temps de préparation du sujet qui atteint rapidement une heure. Un casque est accroché sur leur tête, les électrodes y sont fixées, leurs cheveux sont imbibés d’une solution facilitant la réception des ordres…
Pour pallier à cela des casques « simplifiés » disposant d’une nombre plus limité d’électrodes ont été crées, mais les résultats restent assez limités, des patients ayant été remerciés du fait de leur incapacité à créer un dialogue avec l’ordinateur.
Cependant les scientifiques ne sont pas en reste, et les expériences continuent. Affaire à suivre donc…
Schéma principe BCI – Wikipedia
Schéma montrant le principe d’un BCI – Wikipedia
Source : Futura-sciences
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